Blog

Toutes les connaissances dont vous avez besoin pour faire des recherches efficaces et mettre en place des dispositifs de veille stratégique.
la veille
En 2023, Comment constituer une Équipe Internationale et pourquoi ?
Article invité
9/10/2023

Dans le monde en perpétuelle évolution d'aujourd'hui, la globalisation est une réalité incontestable. Les entreprises évoluent à un rythme effréné pour répondre aux demandes d'un marché mondial en constante mutation. Pour rester compétitives, de nombreuses organisations se tournent vers la constitution d'équipes internationales. Ces équipes, composées de membres de différentes cultures et origines, apportent des compétences complémentaires et une perspective globale essentielle pour prospérer dans l'économie mondiale de 2023. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les étapes clés pour constituer une équipe internationale efficace et les raisons pour lesquelles cela est devenu essentiel.

1. Comprendre l'Importance d'une Équipe Internationale

La Globalisation et la Nécessité de Diversité Culturelle

La globalisation a radicalement transformé le paysage des affaires. Les marchés internationaux s'ouvrent de plus en plus aux entreprises, et la compétition devient de plus en plus féroce. Dans ce contexte, les équipes internationales apportent une diversité culturelle qui favorise l'innovation, la créativité et la résolution de problèmes. Selon une étude réalisée par McKinsey, les entreprises ayant une équipe de direction diversifiée sur le plan culturel ont 33 % de chances supplémentaires de surpasser leurs concurrentes en matière de rentabilité financière.

La diversité culturelle peut être perçue comme un atout majeur pour les entreprises en 2023. Elle permet de mieux comprendre les nuances culturelles des différents marchés et d'adapter les produits et services en conséquence. Par exemple, une entreprise qui souhaite pénétrer le marché asiatique pourrait bénéficier d'une équipe internationale comprenant des membres originaires de différentes régions d'Asie, chacun apportant une compréhension approfondie de sa culture, de ses valeurs et de ses préférences.

Collaboration et Compétences Complémentaires

Une équipe internationale bien constituée rassemble des individus dotés de compétences complémentaires. Les membres apportent des expertises uniques et des perspectives différentes, ce qui renforce la capacité de l'équipe à aborder des défis complexes. Selon une enquête menée par Deloitte, 85 % des dirigeants estiment que la diversité des compétences au sein de leurs équipes est essentielle pour atteindre leurs objectifs commerciaux.

Dans le contexte de la globalisation, les entreprises sont confrontées à des problèmes de plus en plus complexes. Les défis tels que la gestion de la chaîne d'approvisionnement mondiale, la conformité réglementaire dans de multiples juridictions et la communication avec des publics diversifiés nécessitent une gamme étendue de compétences. Les membres d'une équipe internationale peuvent apporter des connaissances spécialisées et une compréhension approfondie de ces domaines, ce qui permet à l'entreprise de relever ces défis de manière plus efficace.

Communication Interculturelle

La communication est au cœur de toute équipe, mais la communication interculturelle est encore plus cruciale dans une équipe internationale. Apprendre à comprendre et à respecter les différentes manières de communiquer peut éviter les malentendus et les conflits. Les compétences en communication interculturelle sont essentielles pour une collaboration harmonieuse.

La communication interculturelle ne se limite pas à la langue, bien qu'il s'agisse d'un aspect important. Elle englobe également la compréhension des normes sociales, des attitudes, des valeurs et des coutumes qui varient d'une culture à l'autre. Selon une étude de l'Université de Cambridge, une communication interculturelle efficace peut réduire les conflits au sein des équipes internationales de 25 %, améliorant ainsi la productivité et la satisfaction au travail.

Utilisation de la Technologie

La technologie joue un rôle central dans la constitution et la gestion d'une équipe internationale en 2023. Les outils de communication en ligne, les logiciels de gestion de projet et les plateformes de partage de fichiers permettent aux membres de l'équipe de travailler ensemble de manière efficace, peu importe leur emplacement géographique. Selon une enquête d'IDC, 87 % des entreprises estiment que la technologie de collaboration en ligne améliore leur efficacité opérationnelle.

La technologie est essentielle pour surmonter les défis liés à la distance géographique dans une équipe internationale. Les réunions virtuelles, les plateformes de collaboration en ligne et les outils de suivi du travail permettent aux membres de l'équipe de rester connectés et de travailler ensemble de manière transparente. En outre, la technologie peut également être utilisée pour l'apprentissage en ligne et la formation en communication interculturelle, ce qui renforce la cohésion de l'équipe.

2. Étapes pour Constituer une Équipe Internationale Efficace

Étape 1 : Définir les Objectifs et les Rôles

Avant de constituer une équipe internationale, il est essentiel de définir clairement les objectifs de l'équipe et les rôles de chaque membre. Quels sont les buts de l'équipe ? Quelles sont les compétences nécessaires pour atteindre ces objectifs ? Une étude de l'Université de Stanford a révélé que les équipes qui ont des objectifs clairement définis sont 20 % plus performantes que celles qui n'en ont pas.

Étape 2 : Identifier les Compétences Complémentaires

Recherchez des membres dont les compétences sont complémentaires les unes aux autres. Cela signifie qu'ils apportent des atouts uniques qui se combinent pour former une équipe forte et diversifiée. Par exemple, un expert en marketing en ligne peut être complémentaire à un développeur de logiciels, créant ainsi une équipe capable de lancer un produit sur le marché mondial.

Selon une enquête menée par PwC, 94 % des PDG estiment que la diversité des compétences est essentielle pour stimuler l'innovation. Une équipe internationale composée de membres aux compétences variées peut apporter une perspective novatrice à la résolution de problèmes complexes.

Étape 3 : Recruter des Membres Internationaux

La clé d'une équipe internationale réussie est la diversité culturelle. Cherchez des membres originaires de différents pays ou ayant une expérience significative dans des contextes culturels variés. Une étude de l'Université de Harvard a révélé que les entreprises qui favorisent la diversité culturelle dans leur personnel sont 45 % plus susceptibles de voir leurs parts de marché croître.

Les organisations peuvent utiliser des plateformes de recrutement en ligne spécialisées dans le recrutement international pour faciliter ce processus. Ces plateformes permettent aux entreprises de trouver des candidats talentueux du monde entier et de les intégrer efficacement dans leur équipe internationale.

Étape 4 : Promouvoir la Communication Interculturelle

Une fois que l'équipe est constituée, investissez du temps et des ressources dans la formation à la communication interculturelle. Apprenez aux membres de l'équipe à comprendre les différences culturelles et à les utiliser comme des atouts plutôt que comme des obstacles. Encouragez une atmosphère de respect mutuel au sein de l'équipe.

Selon une étude de l'Université de Cambridge, les entreprises qui investissent dans la formation en communication interculturelle connaissent une amélioration de la performance de leur équipe internationale de 32 %. La communication interculturelle efficace favorise la compréhension mutuelle et renforce les liens au sein de l'équipe.

Étape 5 : Utiliser la Technologie de Gestion d'Équipe

La technologie joue un rôle central dans la gestion d'une équipe internationale. Utilisez des outils de gestion de projet en ligne, des plateformes de visioconférence et des applications de messagerie pour faciliter la communication et la collaboration. Veillez à ce que tous les membres de l'équipe aient accès aux mêmes outils.

Selon une enquête réalisée par Gartner, les entreprises qui utilisent des outils de collaboration en ligne constatent une augmentation de la productivité de leurs équipes de 25 %. La technologie de gestion d'équipe permet de suivre les progrès, de gérer les tâches et de garantir une coordination efficace entre les membres de l'équipe, même s'ils se trouvent à des milliers de kilomètres les uns des autres.

Étape 6 : Gérer les Différences Culturelles

Les différences culturelles peuvent entraîner des défis, mais elles peuvent également enrichir l'équipe. Mettez en place des politiques et des procédures pour gérer les conflits potentiels liés à la culture de manière constructive. Encourager l'ouverture et la flexibilité.

Une étude de l'Université de l'État de l'Arizona a révélé que les entreprises qui mettent en place des programmes de sensibilisation à la diversité culturelle voient une réduction de 22 % des conflits liés à la culture au sein de leurs équipes internationales. La gestion proactive des différences culturelles favorise un environnement de travail harmonieux.

Étape 7 : Évaluer et Ajuster en Continu

L'évolution du marché mondial signifie que les besoins de votre équipe internationale peuvent changer. Il est essentiel de surveiller régulièrement les performances de l'équipe, de collecter des commentaires des membres et d'apporter des ajustements au besoin. Restez flexible pour vous adapter à l'environnement en constante évolution.

Selon une enquête menée par Harvard Business Review, les entreprises qui évaluent régulièrement la performance de leurs équipes internationales connaissent une amélioration de 18 % de leur rentabilité. L'évaluation continue permet d'identifier les domaines qui nécessitent des améliorations et de prendre des mesures pour optimiser la performance de l'équipe.

3. Avantages d'une Équipe Internationale en 2023

Adaptabilité aux Changements du Marché

Les marchés mondiaux sont en constante évolution, ce qui nécessite une adaptation rapide. Les équipes internationales sont bien positionnées pour comprendre ces changements et pour y répondre efficacement grâce à leur diversité culturelle et à leurs compétences complémentaires. Selon une étude de l'Institut de recherche sur la gestion, les entreprises qui ont une équipe internationale sont 30 % plus susceptibles de s'adapter rapidement aux changements du marché.

La rapidité de l'évolution technologique et économique signifie que les entreprises doivent constamment s'adapter. Une équipe internationale peut rapidement identifier les tendances émergentes et les opportunités sur les marchés mondiaux, ce qui permet à l'entreprise de rester agile et compétitive.

Accès à un Pool Mondial de Talents

En constituant une équipe internationale, vous avez accès à un vaste bassin de talents du monde entier. Cela vous permet de recruter les meilleurs professionnels, quel que soit leur emplacement géographique. Cette diversité de talents renforce la créativité et l'innovation au sein de l'équipe. Une enquête de l'Institut de recherche de la diversité et de l'inclusion a révélé que 78 % des entreprises estiment que la diversité des talents a un impact positif sur l'innovation.

La compétition pour les talents est féroce, et les entreprises qui peuvent attirer des professionnels talentueux de différentes régions du monde ont un avantage concurrentiel. L'accès à un pool mondial de talents signifie que vous pouvez trouver les personnes les plus qualifiées pour chaque rôle, ce qui renforce la performance de l'équipe.

Meilleure Compréhension des Marchés Locaux

Les membres de l'équipe internationale ayant des origines diverses apportent une compréhension approfondie des marchés locaux. Cette perspective précieuse permet de mieux cibler les clients et de développer des produits adaptés aux besoins spécifiques de chaque région. Une étude de l'Université de la Pennsylvanie a montré que les entreprises qui tiennent compte de la diversité culturelle de leurs équipes sont 35 % plus susceptibles de concevoir des produits et services adaptés aux marchés locaux.

Dans un contexte de marché mondial, comprendre les particularités de chaque marché local est essentiel pour réussir. Une équipe internationale peut aider à concevoir des stratégies de marché plus efficaces et à personnaliser les produits et services pour répondre aux attentes des clients locaux.

Amélioration de la Réputation de l'Entreprise

La constitution d'une équipe internationale montre l'engagement de votre entreprise envers la diversité culturelle et l'ouverture au monde. Cela peut améliorer la réputation de votre entreprise et renforcer la confiance de vos clients et partenaires commerciaux. Selon une enquête réalisée par Edelman, 64 % des consommateurs préfèrent acheter des produits auprès d'entreprises qui démontrent leur engagement envers la diversité.

Une entreprise qui valorise la diversité culturelle est souvent perçue comme plus ouverte, inclusive et capable de s'adapter aux réalités mondiales. Cette image positive peut renforcer la loyauté des clients et attirer des partenaires commerciaux qui partagent les mêmes valeurs.

Externalisation grâce à CreativeSquad

Nous, chez Algorithma, avons choisi de renforcer notre compétitivité en externalisant notre équipe grâce à notre partenaire d'externalisation de développement, CreativeSquad. L'externalisation nous a permis d'accéder à un pool mondial de talents hautement qualifiés tout en tirant parti des avantages de la diversité culturelle et des compétences complémentaires. Cette collaboration nous a permis d'innover plus rapidement, de résoudre des problèmes complexes et de mieux comprendre les marchés locaux. Si vous envisagez de constituer une équipe internationale en 2023, l'externalisation peut être une stratégie efficace, et CreativeSquad est là pour vous aider à atteindre vos objectifs. Découvrez-en plus sur creativeSquad.fr.

En investissant dans la constitution et la gestion d'une équipe internationale, les entreprises peuvent non seulement rester compétitives, mais aussi prospérer dans l'économie mondiale de 2023. La diversité culturelle, la collaboration, les compétences complémentaires, la communication interculturelle et l'utilisation de la technologie sont les piliers de la réussite d'une telle équipe. Les avantages d'une équipe internationale bien constituée sont nombreux, notamment une meilleure adaptation aux changements du marché et un accès à un pool mondial de talents. Ne tardez pas à mettre en œuvre ces stratégies pour positionner votre entreprise en tête de la compétition internationale.

Devenir un Chargé de Veille Exceptionnel en 2023 : Les Clés du Succès
Intelligence économique
5/7/2023

Le monde de l'information est un véritable océan en constante évolution. Dans ce contexte dynamique et mouvant, le chargé de veille est une figure indispensable qui permet aux entreprises de rester à jour avec les dernières tendances, évolutions législatives, concurrentielles ou technologiques. Il est leur boussole dans cet océan d'information. Pour exceller dans cette fonction en 2023, il faut développer une gamme de compétences spécifiques. Voici quelques pistes pour devenir un excellent chargé de veille.

1. Maîtrise des outils de veille

La technologie étant l'un des piliers de la veille stratégique, un chargé de veille efficace doit maîtriser toute une série d'outils. Google Alertes, Mention, Talkwalker, SEMrush ou Hootsuite ne sont que quelques exemples parmi les plateformes qui permettent de suivre en temps réel l'actualité d'un secteur, d'une marque ou d'une thématique. Se familiariser avec ces outils est essentiel, mais il faut aussi savoir adapter son panel à chaque mission, selon les besoins et les caractéristiques spécifiques de chaque veille.

2. Compétences analytiques

Un excellent chargé de veille ne se contente pas de collecter des informations, il les analyse et les interprète. Il est capable de discerner les informations pertinentes dans le flot de données, de comprendre les tendances émergentes et d'anticiper les évolutions futures. Pour ce faire, une formation en analyse de données peut s'avérer très utile, ainsi que la maîtrise d'outils d'analyse comme PowerBI, Google Analytics, ou Tableau.

3. Excellentes compétences en communication

Un chargé de veille doit être capable de communiquer efficacement les résultats de son travail à l'ensemble de l'organisation. Cela implique la rédaction de rapports clairs et concis, l'élaboration de présentations visuellement attrayantes, et la capacité à transmettre les informations de manière à ce qu'elles soient facilement compréhensibles par tous les membres de l'équipe.

4. Adaptabilité et apprentissage continu

Dans un monde en constante évolution, le chargé de veille doit faire preuve d'adaptabilité. Il doit être prêt à apprendre de nouvelles compétences, à maîtriser de nouveaux outils et à se tenir au courant des dernières tendances en matière de collecte et d'analyse de données. Cela peut passer par la formation continue, la participation à des ateliers ou des séminaires, ou simplement la veille sur les meilleures pratiques de l'industrie.

5. Sens de l'éthique et de la déontologie

Enfin, le chargé de veille doit avoir un sens aigu de l'éthique. Il doit respecter les lois et règlements relatifs à la confidentialité et à la propriété intellectuelle, et s'assurer que les informations collectées sont utilisées de manière responsable et éthique.

En résumé, devenir un excellent chargé de veille en 2023 n'est pas une tâche aisée. Cela nécessite une combinaison de compétences techniques, analytiques et de communication, ainsi qu'une curiosité insatiable et un engagement envers l'éthique. Cependant, avec de la détermination, de l'apprentissage continu et une passion pour l'information, ce rôle peut être non seulement gratifiant, mais aussi extrêmement précieux pour toute organisation.

Pourquoi utiliser un logiciel de veille ?
Tech
5/7/2023

Dans un monde où l'information est omniprésente et constamment en évolution, il est essentiel pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs de rester à jour. C'est là qu'intervient le logiciel de veille. Mais pourquoi est-il si crucial pour votre entreprise ?

1. Collecte et organisation de l'information

Dans le paysage numérique actuel, les informations pertinentes pour votre entreprise peuvent provenir de diverses sources : des médias sociaux aux flux RSS, en passant par les forums et les documents internes. La quantité d'informations disponibles peut être écrasante et il peut être difficile de trier le bruit pour trouver les informations pertinentes. C'est là qu'un logiciel de veille entre en jeu.

Un logiciel de veille permet de collecter automatiquement des informations provenant de ces diverses sources. Il scanne et surveille ces sources en continu, assurant que vous ne manquez aucune information importante. De plus, il facilite l'organisation de ces informations. Au lieu de passer des heures à classer manuellement les informations, le logiciel de veille le fait pour vous. Il utilise des technologies avancées pour classer et organiser les informations, vous permettant de gagner du temps pour l'analyse ou d'autres tâches importantes.

2. Analyse et compréhension

Une fois que les informations ont été collectées et organisées, il est essentiel de les comprendre et de les analyser. C'est là que les technologies avancées comme le traitement du langage naturel (NLP), l'apprentissage automatique et l'intelligence artificielle peuvent être particulièrement utiles.

Un logiciel de veille peut utiliser ces technologies pour vous aider à comprendre et à analyser les informations collectées. Par exemple, il peut fournir des résumés automatiques des informations, vous permettant de comprendre rapidement le contenu sans avoir à lire l'intégralité du texte. Il peut également fournir des recommandations basées sur les informations collectées, vous aidant à prendre des décisions éclairées. De plus, il peut effectuer des analyses sémantiques, vous aidant à comprendre le contexte et la signification des informations.

3. Partage et exploitation

Une fois que les informations ont été collectées, organisées et analysées, il est important de les partager avec les personnes concernées dans votre entreprise. Un logiciel de veille facilite ce processus.

Il peut intégrer des outils de communication comme Slack, permettant de partager facilement les informations avec les membres de votre équipe. Il peut également permettre la création de newsletters, vous permettant de diffuser les informations à un public plus large. De plus, il vous aide à exploiter les informations de la manière la plus bénéfique pour vous et votre entreprise. Il peut fournir des tableaux de bord personnalisés, vous permettant de visualiser les informations de manière claire et concise. Il peut également permettre l'exportation de rapports, vous permettant de partager les informations avec les parties prenantes externes. Enfin, il peut aider à calculer le retour sur investissement (ROI) des informations, vous aidant à comprendre la valeur des informations pour votre entreprise.

4. Adaptabilité

Un logiciel de veille n'est pas une solution unique. Il peut s'adapter à différents cas d'utilisation, en fonction des besoins spécifiques de votre entreprise. Que vous ayez besoin de surveiller les dernières innovations dans votre secteur, de surveiller les tendances du marché, de centraliser les informations de valeur dans une base de connaissances, ou d'anticiper les évolutions réglementaires, un logiciel de veille peut vous aider.

Algorithma : Votre logiciel de veille stratégique

L'un des meilleurs exemples de logiciel de veille est Algorithma. Avec son interface simple et ses fonctionnalités intelligentes, Algorithma vous permet de collecter, d'organiser et de diffuser les informations stratégiques pour votre entreprise. Il offre une expérience utilisateur agréable, avec une configuration facile et ultra-rapide, sans nécessiter de compétences techniques.

Algorithma propose un store de sources varié et personnalisable en fonction de votre scope de veille. Il utilise une touche de sémantique pour faciliter l'organisation de vos informations et leur analyse. De plus, Algorithma est reconnu pour son engagement envers la recherche et le développement, ayant été accepté dans le cadre du programme Google for Startups et ayant obtenu le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) ainsi que le Crédit d'Impôt Recherche (CIR).

En somme, un logiciel de veille comme Algorithma est un outil indispensable pour toute entreprise souhaitant rester compétitive et à jour dans le monde des affaires d'aujourd'hui. Il offre une solution complète pour la collecte, l'organisation, l'analyse, le partage et l'exploitation des informations, vous aidant à prendre des décisions éclairées et à rester à la pointe de votre secteur.

Qu'est-ce que l'intelligence économique
Intelligence économique
2/5/2023

L'intelligence économique est un élément central pour une entreprise qui souhaite se développer. Pour mettre cela en place il est primordial de savoir de quoi il s’agit. L'intelligence économique est un ensemble de pratiques et de méthodes permettant aux entreprises de mieux comprendre l’environnement de leur secteur d’activité, d’identifier les risques et de se positionner sur leur marché. Cette approche s'appuiera sur plusieurs phases notamment d'analyse, de collecte et de gestion de l'information. Cet article vous permettra de vous éclairer sur ce sujet afin que vous puissiez mettre en place efficacement cette notion au sein de votre entreprise.

Les fondements de l'intelligence économique

Les objectifs de l’intelligence économique

Les objectifs de l'intelligence économique sont multiples. Elle est l’ensemble des différents types de veille (concurrentielle, juridique, e-réputationnelle, sectorielle, etc.)

Elle permet dans un premier temps de mieux comprendre l'environnement dans lequel évolue l'entreprise : son marché, ses concurrents, ses clients, ses fournisseurs, ou encore les évolutions réglementaires dans le but de lui permettre de prendre des décisions stratégiques éclairées. Cette vision poussée de l'environnement permettra notamment d’anticiper les évolutions du marché, d’identifier les opportunités émergentes mais aussi de positionner l’entreprise de manière efficace face à la concurrence.

Cette notion d'intelligence économique permettra entre autres à l’entreprise de se tenir informée de son marché, et des acteurs de celui-ci (clients, fournisseurs, etc.) notamment pour comprendre leurs besoins et leurs attentes. L’’entreprise pourra ainsi orienter sa stratégie voire développer ou améliorer leurs produits et/ou services dans le but de fidéliser la clientèle mais également d’acquérir de nouveaux clients.

Un dernier objectif consiste à optimiser les processus internes de l’entreprise. En effet, la collecte et l’analyse d’informations permettra d’identifier les forces et faiblesses de l’entreprise. L’entreprise pourra ainsi utiliser les rapports d’analyse et travailler sur ces points afin de pallier aux faiblesses et continuer de travailler sur ses forces. 

Les principes de l’intelligence économique

Comme énoncé précédemment, les principes de l'intelligence économique sont centrés sur la collecte et la gestion de l'information. Il s'agit notamment de mettre en place une veille permanente sur son environnement, d'analyser les données collectées pour en tirer des enseignements, de stocker les informations pertinentes et de les exploiter lors de la prise de décision. Les principes de l'intelligence économique s'appliquent à tous les secteurs d'activité et à toutes les tailles d'entreprises, des TPE aux grandes multinationales. Seuls les ressources allouées pourront varier.

Les différentes dimensions de l'intelligence économique

La veille stratégique

La veille stratégique est essentielle pour toutes entreprises souhaitant améliorer sa compétitivité en prennant des décisions éclairées. Cela passera évidemment par le fait de collecter, d’analyser et de partager les informations. Elle est un des piliers de l'intelligence économique.

Afin de mettre en place une veille stratégique efficace, l'entreprise doit dans un premier temps définir les objectifs, les informations qui devront être collectée ainsi que les sources d'information pertinentes à la collecte de ces informations. La veille peut porter sur des sujets tels que les tendances du marché, les évolutions réglementaires, les nouvelles technologies, les pratiques concurrentielles, les innovations ou la e-réputation. En soit toutes les informations permettant la prise de décision stratégique pour l’entreprise. 

Elle peut être réalisée de différentes manières, cela dépendra principalement des ressources de l'entreprise et de l'objectif de la veille. Elle peut être effectuée de manière manuelle, en consultant des sources d'information telles que des revues spécialisées, des rapports d'analystes, des sites internet, des réseaux sociaux ou des communiqués de presse. Elle peut également être automatisée, en utilisant des outils de veille automatisée, qui permettent de récupérer et d'analyser de grandes quantités d'informations en temps réel, chose que nous mettons en œuvre chez Algorithma. Une fois les informations collectées, elles doivent être analysées et traitées pour en extraire les éléments les plus importants. Les informations ainsi analysées doivent ensuite être diffusées auprès des personnes concernées par les informations dans le but d’assurer la bonne circulation au sein de l’entreprise. La diffusion peut se faire sous forme de rapports, de synthèses, d'alertes ou de newsletters.

La veille stratégique est ainsi un processus continu, qui doit être régulièrement évalué et ajusté afin de s’adapter aux évolutions du marché. Il sera important d’actualiser les sources et de vérifier les objectifs de la veille dans le but de garantir la pertinence de la veille.

L’analyse de  l’environnement

L'analyse de l'environnement consiste à étudier les facteurs externes qui influencent l'activité d'une entreprise. Cette analyse permet de mieux comprendre les enjeux et les opportunités du marché, ainsi que les forces et les faiblesses de l'entreprise par rapport à son environnement.

Pour mener une analyse de l'environnement, il est nécessaire de collecter et d'analyser des données sur les différents facteurs externes qui peuvent impacter l'activité de l'entreprise. Cette collecte peut se faire à partir de sources variées. Les informations collectées doivent ensuite être organisées et structurées afin de permettre une analyse approfondie.

L'analyse de l'environnement doit prendre en compte les différents facteurs externes qui influencent l'activité de l'entreprise. Elle permet également à l'entreprise de mieux comprendre son marché et son environnement, de repérer les tendances et les évolutions à venir, ainsi que les opportunités et les menaces potentielles. 

Enfin, il sera possible d'anticiper les risques ainsi que la prise de décisions, en fonction des évolutions de l'environnement du secteur d’activité.

La gestion des connaissances

La gestion des connaissances est un aspect essentiel de l'intelligence économique. Elle consiste à identifier, stocker et exploiter les informations pertinentes pour l'entreprise, toujours dans l’optique de faciliter la prise de décision et d'optimiser la performance de cette dernière. Cette gestion des connaissances est d'autant plus importante que le volume d'informations à traiter augmente. 

Pour mettre en place une gestion des connaissances efficace, il est important de commencer par identifier les sources d'informations pertinentes pour l'entreprise. Ces sources peuvent être internes à l’entreprise, ouvertes via les presses, les données publiques, les sites internets ou payantes via les accès premium. Il est important de sélectionner les sources d’informaitons fiables et pertinentes pour l'activité de l'entreprise. Une fois les sources d'informations identifiées, il faudra mettre en place des outils afin de stocker et organiser et diffuser les informations collectées.

La gestion des connaissances est une étape de l’intelligence économique qui permet à l'entreprise de mieux communiquer et partager les informations concernant son marché et son environnement.

La gestion de l’image

La gestion de l'image est devenue un enjeu majeur pour les entreprises. L'e-réputation est  l'image que l'entreprise véhicule sur Internet notamment sur les réseaux sociaux, les blogs, les forums, les sites d’avis. Ces canaux représentent autant d'opportunités pour les internautes de s'exprimer sur l'entreprise, de partager leur expérience et d'influencer l'opinion publique. La mise en place d'une veille e-réputationnelle permet d'identifier les commentaires et les avis négatifs, afin de pouvoir y répondre rapidement et de manière appropriée. Il est important de rester transparent et d'assumer les erreurs éventuelles, tout en cherchant à offrir aux clients une solution.

Les entreprises peuvent également être proactives en matière de gestion de leur image. Elles peuvent proposer des contenus positifs et engageants afin de renforcer leur e-réputation. Des stratégies de content marketing peuvent être mises en place pour diffuser des informations positives sur l'entreprise, ses produits et ses services. Différentes campagnes marketing peuvent également être organisées pour renforcer la visibilité de l'entreprise et de son image.

Les enjeux de l'intelligence économique

L'intelligence économique est devenue un enjeu majeur pour toutes les entreprises. En effet, les avantages pour les entreprises qui pratiquent l'intelligence économique sont nombreux. Tout d'abord, elle leur permet de mieux connaître leur environnement et d'anticiper les risques et les opportunités. Ça vous avez dû le comprendre à force ! Cela leur permet de prendre des décisions éclairées et de s'adapter rapidement aux différentes évolutions du marché. À contrario, les risques pour les entreprises qui ne pratiquent pas l'intelligence économique sont nombreux. Elles sont notamment vulnérables face aux concurrents qui l’utilise, ils peuvent ainsi les dépasser en termes de développement et d'innovation. 

Ainsi les objectifs de l'intelligence économique sont multiples : mieux comprendre l'environnement dans lequel l'entreprise évolue, se tenir informé de son marché et de ses acteurs, orienter sa stratégie, optimiser ses processus internes, etc. Les principes de l'intelligence économique se concentrent sur la collecte et la gestion de l'information, et peuvent être appliqués à tous les secteurs d'activité et à toutes les tailles d'entreprises. L’utilisation d’un outil de veille reste le meilleur moyen de mettre en place un cycle de veille efficace tant pour la collecte que pour la diffusion. Pensez-y ! 

La cybersécurité en entreprise : c’est quoi et quels sont ses enjeux ?
Tech
21/4/2023

La cybersécurité est devenue un enjeu crucial pour toutes les entreprises. Étant donné qu’elles sont de plus en plus connectées, elles s’exposent par conséquent à des cyberattaques. En effet, ces dernières ont augmenté de 28% en 2022 par rapport à 2021. Les conséquences pouvant être dramatiques, nous souhaitons à travers cet article les sensibiliser afin qu’elles puissent adopter des stratégies de cybersécurité efficaces.

Les menaces courantes en cybersécurité

Les menaces en cybersécurité sont en constante évolution, et les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs sont vulnérables aux cyberattaques. 

Ransomware

Un ransomware ou rançongiciel est un logiciel malveillant qui a généralement pour but de chiffrer les fichiers des utilisateurs afin de leur bloquer l’accès à tout ou partie du système.

Afin de déchiffrer et rendre à nouveau disponible le système, les hackers demandent souvent une compensation financière. Le paiement se fait généralement au travers de crypto-monnaies afin d’être intraçable.

Néanmoins, il est important de rappeler que malgré le paiement, la plupart du temps la clé de déchiffrement n’est jamais envoyée ou est erronée... Malveillant jusqu’à la fin !

Phishing

Le phishing est une technique frauduleuse qui consiste à harponner une personne afin que cette dernière communique des données sensibles (mots de passe, code de carte bancaire, etc.). Cette pratique est bien ficelée, puisque la personne malveillante se fait passer pour un tiers de confiance (CAF, banque, service de streaming, transporteur, etc.). 

La fraude au Président

La fraude au Président est une escroquerie qui consiste à se faire passer généralement pour un dirigeant d'entreprise afin d’obtenir des informations sensibles ou le transfert de fonds. Le tout de manière frauduleuse.

Man In The Middle

L’attaque de l’homme du milieu ou man in the middle a pour ultime but de récupérer des données afin de pouvoir les utiliser, les vendre, ou encore menacer de les supprimer. Le pirate positionné au milieu d’un flux d’information, peut ainsi en intercepter et en renvoyer entre les deux parties (le client et le serveur) sans que ces dernières en soient informées.

DDoS

Les attaques DDoS sont des tentatives visant à rendre un site web ou une application inaccessible en surchargeant les serveurs avec des requêtes automatisées. Ces attaques peuvent être à l’origine de perturbations pour les entreprises.

Actuellement, il y a très peu de moyens pour parer ces attaques. Les entreprises peuvent tout de même utiliser des technologies afin de détecter et bloquer les requêtes automatisées, ou en utilisant des services de protection contre les DDoS afin de dévier ces attaques vers un fournisseur de services spécialisé. Néanmoins cela peut s’avérer compliqué étant donné que les requêtes seront envoyées à partir de plusieurs ordinateurs qui auront des adresses IP différentes. Il sera ainsi plus difficile de filtrer les requêtes automatisées. Les entreprises pourront tout de même décider de bloquer temporairement l’accès au site ou à l’application, ou bien de forcer l’utilisateur à remplir un captcha.

Ceci est une liste non exhaustive des différentes attaques auxquelles les entreprises peuvent faire face. Il en existe bien évidemment d’autres et les développeurs malveillants pourraient être à l’origine de nouvelles attaques encore plus sophistiquées.  

Les meilleures pratiques en matière de cybersécurité

Pour contrer les cyberattaques, plusieurs solutions peuvent être mises en place. 

Sensibiliser

La cybersécurité peut être considérée comme quelque chose d’inaccessible, ainsi il sera important de sensibiliser et former toutes les personnes de votre entreprise.

ANSSI

Pour cela, l’ANSSI - Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information - créée en 2007 propose une certification gratuite et complète. Comme indiqué sur leur site, cette formation permettra d’être initié à la cybersécurité, d’approfondir les connaissances, et d’agir efficacement sur la protection des outils numériques

Plusieurs modules seront traités durant cette formation, notamment la sécurité de l’authentification, la sécurité sur Internet ou encore la sécurité du poste de travail. Lorsque tous les modules auront été traités, un certificat sera délivré afin d’attester de la réussite du salarié. 

Exemple sur la plateforme ANSSI
Exemple sur la plateforme ANSSI
Google Ateliers Numériques

Google Ateliers Numériques en partenariat avec Cybermalveillance.gouv.fr ainsi que la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD) propose de suivre une formation de 1 heures 30 afin d’aider les TPE et PME à se protéger contre les cyberattaques. Cette formation pourra également être suivie par toutes personnes n’ayant pas de connaissances particulières en cybersécurité.

Cette formation comporte 3 modules, à savoir : 

  • Initiation à la cybersécurité pour les TPE-PME
  • La cybersécurité pour les e-marchands
  • La cybersécurité en télétravail
Exemple sur la plateforme Google Ateliers Numériques
Exemple sur la plateforme Google Ateliers Numériques

Sécuriser

Beaucoup de cyberattaques consistent à récolter des données et notamment les mots de passe. C’est pour cela, qu’il serait intéressant pour les entreprises de mettre en place une politique liée aux mots de passe. Cette politique pourraient ainsi se baser sur les éléments suivants : 

  • La longueur des mots de passe
  • La complexité des mots de passe (MAJUSCULE, minuscule, chiffres, lettres, caractères spéciaux, etc.)
  • Le délai d’expiration des mots de passe (au moins tous les 6 mois ainsi qu’au moindre doute)
  • L’interdiction d’incrémenter les mots de passe
  • L’utilisation de gestionnaires de mots de passe sécurisés
  • La mise en place d’une double authentification
  • La création d’une procédure de récupération des mots de passe en cas d’oubli
Recommandation pour les mots de passe - ANSSI
Recommandation pour les mots de passe - ANSSI

La mise en place d’une stratégie de cybersécurité efficace

Quelle stratégie mettre en place suite à l'explication de toutes les menaces citées au-dessus. Le site du Gouvernement français propose un guide des bonnes pratiques à mettre en place en entreprise. Voici quelques-uns des points abordés : 

  • Choisir avec soin ses mots de passe
  • Mettre à jour régulièrement les logiciels 
  • Effectuer des sauvegardes régulières (vérifiez-les régulièrement !)
  • Sécuriser l’accès WI-FI de l’entreprise
  • Protéger ses données lors de ses déplacements
  • Être prudent lors de l’utilisation de sa messagerie 
  • Télécharger ses programmes sur les sites officiels des éditeurs
  • Être vigilant lors d’un paiement sur Internet
  • Séparer les usages professionnels des usages personnels

Vous pourrez également prétendre mettre en place un système de détection d’intrusion. C’est un logiciel qui analyse en continu les activités d’un réseau afin de détecter des tentatives d’intrusion ou encore des activités malveillantes. Afin de mettre en place un tel système il sera plus prudent de se rapprocher d’un expert.

Les réglementations et les lois relatives à la cybersécurité

Il existe plusieurs réglementations et lois qui régissent la cybersécurité en entreprise, notamment le règlement général sur la protection des données (RGPD) de l'Union Européenne, le Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA) aux États-Unis et le Payment Card Industry Data Security Standard (PCI DSS) qui réglemente les transactions en ligne effectuées avec des cartes de crédit. Ces réglementations et lois définissent les exigences en matière de cybersécurité pour les entreprises, notamment les obligations en matière de notification de violation de données et les responsabilités des entreprises en cas de violation de données.

Il est important pour les entreprises de se familiariser avec ces réglementations et lois et de mettre en place des procédures pour s'y conformer.

Il est également important de noter que les réglementations et les lois relatives à la cybersécurité sont en constante évolution, il est donc important pour les entreprises de rester informées des changements réglementaires.

Les cyberattaques évoluent constamment et les hackers sont de plus en plus performants. De par ces constats, il devient primordial de faire de la veille sur les nouvelles attaques qui voient le jour. Cela vous permettra de vous maintenir à jour des différentes failles découvertes et de prendre les devants afin de vous en protéger. Votre veille pourra se baser sur ces quelques sources : CERT-FR, l’ANSSI, la CNIL, le CVEs, le CLUSIF ou encore le CESIN. 

La GED en entreprise : quels sont les avantages ?
Tech
13/4/2023

Dans le contexte actuel de transformation numérique, la GED en entreprise connaît un réel succès. Il s’agit en réalité d’une solution de dématérialisation qui favorise une meilleure administration des structures. Qu’est-ce que la GED entreprise ? Quels sont ses avantages ? 

Qu’est-ce que la GED ?

La GED ou encore Gestion Électronique de Documents est une technologie qui permet aux entreprises d’organiser et de stocker de manière électronique tous les documents, que ce soit des factures, des contrats, des bulletins de paie, etc. plutôt que de les stocker dans des classeurs. 

Ainsi, cette solution de gestion de documents permet de numériser, de classer, de partager, de protéger et de dématérialiser les documents. La GED permet ainsi d'améliorer l'efficacité opérationnelle en facilitant l'accès aux documents, en automatisant les processus de traitement de documents, en réduisant les coûts liés à la gestion de papier et en renforçant la sécurité de l'information. La GED est aujourd'hui largement utilisée dans les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, car elle offre de nombreux avantages pour la gestion documentaire.

Les avantages de la GED 

Meilleure organisation et classement des documents

L’un des avantages de la GED est le classement des documents de manière plus structurée et organisée. Les documents sont ainsi regroupés dans des dossiers électroniques et peuvent être indexés selon le nom du document, le type de document, la date de création, la date de modification, etc. 

Accès plus rapide et facile à l'information

Étant donné que les documents ont été classés de manière structurée et organisée, ils deviennent rapidement accessibles. Grâce à la recherche indexée, les documents peuvent être trouvés en seulement quelques clics en utilisant les différents critères de recherche proposés. Les résultats de la recherche sont généralement présentés de manière claire et précise, ce qui permet aux utilisateurs de trouver rapidement les informations qu'ils cherchent.

Réduction des risques de perte ou d'erreur de documents

Les entreprises peuvent être confrontées à différents problèmes vis-à-vis des documents papiers. Ces derniers peuvent être égarés, endommagés voire détruits, ce qui peut être lourd de conséquences dans certaines situations. La GED est une solution, puisqu’elle permet de réduire ces risques en offrant une solution de stockage électronique des documents. 

Aussi, la GED permet également de réduire les erreurs de classement en automatisant le processus de gestion des documents. Les documents peuvent être classés automatiquement selon des règles prédéfinies, ce qui évite les erreurs de classement manuelles. Un historique des versions et des révisions des documents est également proposé, ce qui permet de garder une trace de l'évolution des documents au fil du temps.

Amélioration de la collaboration et de la communication interne

La GED permet de stocker tous les documents de l'entreprise sur une plateforme accessible à tous les employés. Néanmoins, la gestion de l’accès peut-être mise en place dans le but de donner accès aux documents seulement pour les salariés autorisés. En plus de la gestion des droits, la GED offre également des fonctionnalités de travail collaboratif. Les utilisateurs peuvent travailler ensemble sur des documents en temps réel, en modifiant et en commentant les documents simultanément. La GED permet ainsi d'améliorer la communication interne.

Augmentation de la sécurité et de la confidentialité des données

Un autre avantage, et pas des moindre, est le renforcement de la sécurité des documents notamment en réduisant les risques d'accès non autorisé, de perte ou de vol de documents sensibles. Comme énoncé dans le paragraphe précédent, la GED permet de contrôler l'accès aux documents en autorisant uniquement les utilisateurs autorisés à y accéder. Cette gestion peut être configurée en fonction des rôles et des responsabilités de chaque utilisateur. Il sera également possible de suivre et de surveiller les documents, ce qui permettra de savoir qui a accédé aux documents et à quel moment. Cela permet d'identifier rapidement les accès non autorisés et de prendre des mesures préventives pour éviter les violations de sécurité. 

Respect des normes et des réglementations

La GED garantit le stockage sécurisé des documents, la protection des données sensibles, la traçabilité et l’auditabilité des documents, le respect des réglementations en vigueur en matière de stockage et de conservation des documents. Tout cela permet aux entreprises de respecter les normes ainsi que les réglementations en vigueur, de réduire les risques de sanctions et de litiges juridiques.

Sauvegarde et restauration des documents

La GED offre également des fonctionnalités de sauvegarde et de récupération des documents. Les documents sont sauvegardés régulièrement sur des serveurs sécurisés, ce qui permet de les protéger contre les risques de perte de données en cas de panne ou de sinistre. Les données peuvent être récupérées rapidement en cas de besoin.

Économie d'espace de stockage

L’un des derniers avantages de la GED concerne l’économie d’espace de stockage. Finies les salles d’archives qui demandaient beaucoup de place aux entreprises. Faîtes place aux serveurs qui permettent de stocker l’ensemble de vos documents électroniques.

Les étapes de mise en place

  1. Définir les besoins 

Comme dans chaque nouveau processus, il est important d’identifier les besoins de l’entreprise. Quels documents doivent être dématérialisés ? Y aura-t-il des spécificités ? Quelles sont vos exigences en termes de sécurité des données ? Toutes ces questions seront nécessaires à la prise de décision qui sera la prochaine étape. 

  1. Sélectionner le système GED qui répond à vos besoins

Certains éléments devront être pris en compte dans le choix de la GED : 

  • Les fonctionnalités disponibles : numériser, rechercher, récupérer, envoyer des documents. 
  • La compatibilité : pour une utilisation optimale, la GED devra être compatible avec les différents logiciels, les ERP ou encore les CRM de votre entreprise. 
  • La facilité d’utilisation : plus l’outil sera intuitif et agréable à utiliser, plus il sera efficace et la conduite du changement sera plus simple.
  • La sécurité : l’outil propose-t-il la gestion des autorisations ? Des sauvegardes sont-elles effectuées régulièrement ? Sont-elles automatiques ou manuelles ? 
  • Coût : l’outil de GED convient-il à votre budget tout en répondant à toutes vos exigences en termes de fonctionnalités ?  

  1. Planifier l’implémentation

La planification de l’implémentation passera par : 

  • La création de procédures afin de guider et mettre en place un nouveau processus de travail et de gestion des documents. C’est notamment durant cette phase qu’un nouveau système de nommage cohérent afin de faciliter la recherche. 
  • Le déploiement du système de GED : notamment via la configuration de votre espace de stockage, et de la numérisation des documents types. 
  • La gestion des autorisations : cette gestion est une étape primordiale puisqu’elle permet de donner accès aux salariés à des documents en fonction de leur rôle et de leurs responsabilités. 
  • Les tests : une phase de test sera nécessaire afin de s’assurer du bon fonctionnement de l’outil en termes de performances, de sécurité, mais également de compatibilité. 

  1. Numériser les documents

Cette étape permet de passer d'un environnement de travail papier à un environnement numérique. Il faudra recenser tous les documents papiers et originaux qui devront être numérisés dans le but de les stocker et de les organiser de manière électronique. 

Il est important de notifier que la numérisation de vos documents devra être de qualité supérieure afin de ne pas perdre d’informations et de garantir une recherche rapide et efficace. 

  1. Organiser les documents

L’organisation des documents passera par une structure de classement logique des documents numérisés. Il sera possible de les organiser par type de document, par date, ou tout autre critère que vous jugerez pertinent.

L’indexation (mots-clés) des documents permettra de pouvoir retrouver rapidement les documents lors de recherches spécifiques.  

  1. Surveiller et améliorer 

Lorsque la GED sera mise en place, il sera important de la surveiller afin de s’assurer de son fonctionnement. Cela permettra également de mesurer l'efficacité de la GED et de l'adapter en conséquence pour améliorer continuellement les processus de gestion documentaire. Pour cela vous pourrez ainsi mettre en place des KPI pour mesurer son utilisation ainsi que son efficacité tels que le temps de recherche moyen d’un document, le nombre de documents non classés ou encore le nombre d’utilisateurs actifs.

Ainsi, la GED est une solution de gestion documentaire qui permet aux entreprises de numériser, de classer, de partager, de protéger et de dématérialiser les documents et qui offre de nombreux avantages.

Avec l'obligation prochaine de la facture électronique, il est important de faire de la veille pour surveiller les évolutions du marché et s'assurer que la GED répond aux besoins de l'entreprise. La transformation numérique est en marche et la GED est une solution qui doit être prise en compte pour les entreprises souhaitant optimiser leur gestion documentaire et rester compétitives.

Différence entre l'intelligence économique et la veille stratégique
Intelligence économique
24/3/2023

La concurrence ainsi que la pression économique sont des réalités incontournables pour les entreprises aujourd'hui. Dans ce contexte, la veille et l'intelligence économique sont toutes deux des pratiques qui permettent dans un premier temps de collecter et d'analyser des informations sur l'environnement économique dans le but de prendre des décisions stratégiques éclairées. Bien que ces deux termes soient souvent utilisés de manière interchangeable, il est important de comprendre leurs différences pour choisir la méthode la plus adaptée aux besoins de l’entreprise.

L'intelligence économique et la veille stratégique sont deux concepts liés mais distincts dans le domaine de la gestion des affaires.

L'intelligence économique

L'intelligence économique est un outil de pilotage et un facteur de performance pour les entreprises.  Elle est un processus plus large et plus complexe qui comprend entre autres la veille, la protection de l’information ainsi que l’influence.

  • La veille : consiste à identifier et collecter des informations, dans le but de les maîtriser et de l’utiliser à bon escient. 
  • La protection : consiste à protéger les informations sensibles de l’entreprise afin que celles-ci ne soient pas découvertes par d’autres, notamment les concurrents directs ou indirects. Cette protection des informations permet de pérenniser l’entreprise.
  • L’influence : consiste à faire connaître ses besoins, à valoriser son image en interne comme en externe.

L’intelligence économique consiste à surveiller à la fois l’environnement externe de l’entreprise mais également son environnement interne, avec ses forces et ses faiblesses. L’intelligence économique s’applique uniquement à la sphère économique. 

L’intelligence économique permet de chercher l’information qui est devenue un élément indispensable pour les entreprises dans l’économie actuelle. Ce sont les informations qui permettent de faire des choix stratégiques réfléchis avec des effets sur le moyen et le long terme. 

La veille

La veille stratégique est un élément à part entière de l’intelligence économique. Elle consiste à collecter, analyser et diffuser des informations pertinentes pour la prise de décision stratégique d'une entreprise ou d'une organisation. Elle peut inclure des informations sur les tendances du marché, les actions des concurrents, les réglementations gouvernementales et les changements technologiques. L'objectif de la veille stratégique est d'aider les décideurs à anticiper les changements et à prendre des décisions éclairées pour maintenir leur avantage concurrentiel.

Il existe plusieurs types de veille que les entreprises peuvent mettre en place : 

  • Veille commerciale
  • Veille concurrentielle
  • Veille sectorielle
  • Veille financière
  • Veille technologique
  • Veille réglementaire et juridique
  • Veille image / e-réputation

Il existe plusieurs logiciels ou outils de veille qui vous permettront de mettre en place ce processus afin de surveiller votre environnement. 

Algorithma est un logiciel de veille qui facile d’utilisation qui permet de respecter toutes les étapes du processus de veille, à savoir : 

  1. L’identification du besoin
  2. Le sourcing
  3. La collecte de l’information 
  4. L’analyse de l’information 
  5. La diffusion de l’information

En effet, nous nous sommes efforcés d’interviewer des professionnels, experts de la veille afin d’identifier leurs besoins et leurs fonctionnements dans le but de proposer LE logiciel de veille qui répondra au plus grand nombre.

Comparaison entre l'intelligence économique et la veille stratégique

Le choix entre la veille stratégique et l'intelligence économique dépend des besoins et des objectifs spécifiques de l'entreprise. En général, la veille stratégique est plus adaptée pour des entreprises qui ont des besoins ponctuels en matière d'information et qui cherchent à se concentrer sur des domaines spécifiques tels que les tendances du marché ou les actions des concurrents. La veille peut être mise en place pour une période donnée ou pour répondre à un besoin spécifique, puis abandonnée une fois que les informations nécessaires ont été obtenues.

D'un autre côté, l'intelligence économique est plus adaptée aux entreprises qui ont des besoins plus globaux en matière d'information et qui cherchent à prendre des décisions stratégiques à long terme. L'intelligence économique prend en compte l'environnement interne et externe de l'entreprise, ce qui permet de prendre des décisions éclairées en fonction des forces et des faiblesses de l'entreprise ainsi que des tendances du marché et des changements économiques et politiques.

En résumé, la veille stratégique est un aspect clé de l'intelligence économique, mais cette dernière englobe un éventail plus large d'activités visant à améliorer la performance de l'entreprise dans un contexte concurrentiel. Aussi, la veille stratégique est plus adaptée pour des besoins ponctuels en matière d'information, tandis que l'intelligence économique est plus adaptée pour des besoins plus globaux en matière d'information et pour la prise de décisions stratégiques à long terme. Cependant, chaque entreprise doit évaluer ses besoins spécifiques et déterminer quelle approche est la plus appropriée pour elle.

Veille technologique définition et exemple
Veille stratégique
23/3/2023

Qu’est ce que la veille technologique ?

La veille technologique est un processus qui vise à collecter, analyser et à diffuser des informations sur la tech et l'innovation dans le but de répondre à des objectifs spécifiques de l'entreprise et de surveiller la stratégie, le développement et l'activité des concurrents du marché.  

Selon François Jakobiak, consultant spécialiste en intelligence économique et veille stratégique :

« La veille est l’observation et l’analyse de l’environnement scientifique, technique, technologique et économique de l’entreprise pour contrer les menaces et saisir les opportunités de développement. Elle va consister en particulier à détecter des informations, des renseignements, au fur et à mesure de leur apparition et à les exploiter au mieux grâce à ses réseaux d’experts ».

Le cycle de la veille technologique

La mise en place d’une veille tech nécessite une certaine organisation qui doit respecter les étapes du cycle de veille. Si vous n’êtes pas familier avec ce processus, vous pouvez consulter notre article sur les étapes du cycle de veille afin de découvrir leurs spécificités et l’objectif de chacune.

Nous avons identifié 5 étapes : 

  1. Le cadrage du besoin : cette étape consiste à définir les objectifs du projet de veille technologique, les thématiques à surveiller, leur champ sémantique, les acteurs du domaine ainsi que les axes de recherche.
  2. Le sourcing : cette étape consiste à rechercher toutes les sources qui devront être exploitées pour couvrir les thématiques précédemment identifiées.  
  3. La collecte de l’information : cette étape permet de collecter toutes les informations répondant aux besoins exprimés. 
  4. L’analyse de l’information : cette étape est indispensable, il convient de trier les informations afin de conserver uniquement les informations utiles. 
  5. La diffusion de l’information : cette étape permet de clôturer le processus de la veille technologique. Elle revient à transmettre les informations à toutes les personnes concernées. 

Ces étapes correspondent aux étapes du cycle de veille et sont communes à tous les projets de veille. 

En fonction des objectifs de la mission de veille, la collecte peut se faire de deux façons :

  • Une collecte immédiate, ponctuelle, et active dans le cas d’une mission à court terme. Par exemple : faire un état de l’art, trouver une solution technique rapide à un problème…
  • Une collecte longitudinale qui s’étend sur une période longue. Elle est en général passive, c’est-à-dire automatisée. C’est l’information qui vient au veilleur et non l’inverse.

Les deux types de collectes sont bien souvent complémentaires et nécessitent l'utilisation d'outils.

Les enjeux de la veille technologique pour les entreprises

Suivre les évolutions

L’environnement technologique est l’un de ceux qui a le plus évolué et le plus rapidement ces dernières décennies : internet, voitures électriques, intelligence artificielle…

Chacune de ces innovations technologiques s’accompagne bien souvent de changements profonds dans nos sociétés, et les entreprises, qu’elles soient directement ou indirectement concernées par la technologie, ne peuvent pas les ignorer.

Identifier des opportunités d’innovation (évolution de business model, lancement de nouveaux produits, optimisation des process)

La veille technologique est une source d'opportunités incroyables pour les entreprises qui parviennent à saisir le potentiel de certaines innovations et à se les approprier.

Aucune d’entre elles ne souhaite reproduire le cas de Kodak qui n’a pas anticipé, ni même réagi face au développement de l’appareil photo numérique.

Les principales sources d’informations utilisées dans le cas d’une veille technique ou technologique :

Elle est de plus en plus accessible, en source ouverte.

Financement de la recherche > obligations

Très grand volume d’informations.

  • Articles scientifiques
  • Presse spécialisée professionnelle
  • Projets de recherches financées (ANR, commissions européennes…)
  • Brevets

Les outils de la veille technologique

Pour mettre en place une veille technologique efficace et optimale il est nécessaire d'utiliser des outils vous permettant de collecter l'information, d'analyser l'information et de diffuser l'information. 

Voici une liste non exhaustive des outils que vous pourrez utiliser pour surveiller un marché, un secteur.

  • Google Alertes : Cet outil permet de créer des alertes à partir de mots clés que vous souhaitez surveiller. L'outil propose différents paramétrages tels que la fréquence, les sources, la langue, la région, le nombre de résultats, ainsi que le destinataire des alertes. 
Paramètres proposés par l’outil Google Alertes.

  • Feedly : Cet outil est ce qu’on appelle un agrégateur de flux. Il permet de s’abonner à des sites internets, ou encore à des réseaux sociaux tels que Twitter et Reddit ou encore à des newsletters. Ainsi, cet outil permet la centralisation de l’information. 
Paramètres proposés par l’outil Feedly.

  • Netvibes : Tout comme Feedly, Netvibes est également un agrégateur de flux. Cet outil se différencie néanmoins en proposant une plus grande quantité de réseaux sociaux.
Aperçu de toutes les applications proposées par l’outil Netvibes.

  • Algorithma : Cet outil de veille permet de mettre en place des espaces de travail dédiés à une équipe, un service ou une thématique et qui permet de créer et d'organiser vos différents dossiers de veille. Depuis vos espaces de travail, vous aurez la possibilité de créer des dossiers qui permettent la centralisation des informations collectées, l'analyse ainsi que la diffusion. Vous aurez ainsi la possibilité de connecter vos différentes sources d'informations fiables de types blog, bases de données publiques ou encore vos documents internes et de les filtrer à partir de mots-clés. Votre dossier est de ce fait alimenté automatiquement. 
Espace de travail depuis de logiciel Algorithma

Les exemples de veille technologique

Exemple 1 : Veille technologique dans le domaine de la santé

La veille technologique dans le domaine de la santé est un processus crucial pour s'assurer que les professionnels de la santé et les organisations de soins de santé soient au courant des dernières avancées technologiques dans leur domaine. 

Voici quelques exemples de veille dans ce domaine : 

  • Deviner les propriétés des matériaux futurs à partir des propriétés déjà existantes
  • Identifier de nouveaux médicaments
  • Faciliter la production de synthèses scientifiques

Exemple 2 : Veille technologique dans le domaine de l'automobile

La veille technologique dans le domaine de l’automobile est un dispositif important pour tous les professionnels de l’automobile. 

Voici quelques exemples de veille dans le domaine : 

  • Les voitures électriques
  • La technologie de conduite autonome
  • Les véhicules connectés
  • Les technologies de réductions des émissions : développements de moteurs à combustion plus propres, de carburants alternatifs, de systèmes de post-traitement des gaz d'échappement et de réglementations environnementales

Exemple 3 : Veille technologique dans le domaine de l'informatique

La veille technologique dans le domaine de l’informatique est un élément important étant donné que c’est un domaine en perpétuel évolution notamment ces derniers mois avec la portée de l’intelligence artificielle.

Voici quelques exemples : 

  • L’intelligence artificielle
  • La cybersécurité
  • Les tendances en matière de services cloud, de virtualisation, de sécurité des données
  • La surveillance des développements en matière de cryptomonnaies, de plateformes d'échange, de chaînes de blocs privées et publiques, de sécurité
Veille marketing : Pourquoi faire ? Comment la mettre en place ?
Veille stratégique
28/2/2023

Le nombre grandissant d’entreprises et la mondialisation des échanges ont intensifié la concurrence entre les acteurs économiques. Ajoutons à cela la complexification du comportement des consommateurs et nous obtenons une obligation pour les entreprises d’intégrer la veille à leurs activités stratégiques : surveillance de la concurrence, évolution des tendances… la moindre variation du marché peut donner lieu à un changement de stratégie marketing. D’où l’importance de mettre en place un système de veille stratégique sur l’ensemble de son environnement. 

Qu’est-ce que la veille marketing ? 

La veille marketing consiste à garder l’œil ouvert sur l’environnement d'un secteur, d’un marché ou encore d’une entreprise. L’objectif est de surveiller, chercher, trier et analyser les informations qui pourraient avoir un impact positif ou négatif sur l’entreprise ou sur la marque. La veille marketing, comme pour toutes les veilles, permet aux entreprises de prendre des décisions éclairées sur divers sujets et ainsi mettre en place des actions marketing ciblées.

Quels sont les principaux objectifs de la veille marketing ? 

Au sein des services marketing, il existe deux types de veille : 

1. la veille sur le métier et les techniques marketing 

2. la veille sur le marché de l’entreprise et son activité. 

Objectif 1 : La veille sur les évolutions des techniques marketing

Veille technique et technologique

Le but de la veille métier en marketing est de suivre les évolutions des techniques, des outils et des pratiques qui peuvent être utilisés pour répondre aux objectifs marketing de l’entreprise et ainsi maintenir à jour ses connaissances. Dans un secteur qui évolue très vite, il est important de rester en veille sur ces sujets purements métier. Pour cela, vous pouvez par exemple 

Objectif 2 : La veille au service de l'activité de l'entreprise

1. Veille concurrentielle

La veille concurrentielle est un incontournable pour les professionnels du marketing. Pas d décision éclairée sans un tour d’horizon de ce que propose la concurrence. 

L’objectif principal sera d’identifier les actions marketing mises en place, soit pour s’en inspirer, soit pour se démarquer. 

2. Veille sectorielle

Se tenir informé des tendances de son secteur d’activité permet aux entreprises de se montrer réactives face aux changements. Elle permet par exemple d’adapter son offres de produit ou de service en fonction des attentes du secteur ou des tendances du moment. 

La capacité d’une entreprise à s’adapter à un monde en mouvement est aujourd’hui une nécessité. 

3. La veille e-réputationnelle 

Pour se démarquer et suivre les tendances principalement sur les réseaux sociaux, il conviendra d’identifier les buzz, les bad buzz mais également de surveiller l’e-réputation de son entreprises et de sa marque. En plus de fournir des informations très utiles (services préférés, manquements…), la veille e-réputationnelle permet surtout de réagir rapidement, particulièrement aux avis négatifs. 

4. Veille commerciale

La veille commerciale permet d’orienter la stratégie commerciale d’une entreprise : mode de distribution, politique de prix… 

Pourquoi les entreprises doivent-elles mettre en place une veille marketing ? 

Selon le contexte, la mise en place d’un dispositif de veille marketing sera totalement différentes. Parmi les éléments qu’il faudra prendre en compte pour le mettre en place, on retrouve : 

  • l’activité de l’entreprise, 
  • les objectifs de cette veille, 
  • la composition de l’environnement à surveiller,
  • les relations entre le marketing et les autres services, 
  • la composition de l’équipe…

Comment mettre en place sa veille marketing ? 

Voici les 5 étapes que nous avons jugées pertinentes pour mettre en place une veille marketing efficace : 

1. Définir le périmètre et les objectifs 

Afin d’assurer une veille marketing efficace, il est nécessaire de prévoir une planification attentive et de définir des objectifs clairs. La première étape consiste à définir les périmètres ainsi que les objectifs afin de garantir son efficacité. Il sera important de prendre en compte les différents éléments tels que les tendances du marché, les évolutions des techniques marketing, les politiques de pricing et de distribution de vos concurrents, et de déterminer les objectifs que vous souhaitez atteindre grâce à cette veille. Les objectifs peuvent inclure la recherche de nouvelles opportunités commerciales, l'amélioration de votre stratégie marketing, et la surveillance des concurrents. Définir clairement le périmètre et les objectifs d’une veille marketing, permettra notamment d’assurer la pertinence des résultats de recherche.

2. Identifier toutes les sources pertinentes pour répondre à ses objectifs 

Dans un premier temps, il sera important de lister toutes les sources que vous jugerez pertinentes en fonction de vos objectifs et de votre environnement : 

  • Blog sur le marketing : Blog du modérateur, Abondance, Eskimoz, HubSpot, etc.
  • Les réseaux sociaux de l’entreprise et des entreprises concurrentes (Facebook, Instagram, Twitter, TikTok, LinkedIn)
  • Les sites d’avis consommateurs (Trustpilot, Avis Vérifiés, ou encore Google My Business)
  • Les sites d’études de marché et de sondage (XERFI, Statista, INSEE)
  • La presse généralise
  • Les sites spécialisés sur le secteur d'activité de l'entreprise

3. Organiser les informations dans un espace dédié et centralisé

Rien de pire que de devoir de ne pas savoir où sont stockées les informations ! Prenez donc le soin de réfléchir à la mise en place d’un espace centralisé qui contiendra les informations collectées. La dispersion de l’information ne doit pas être une option. 

La plupart des logiciels de veille proposent des fonctionnalités d’organisation et de centralisation de l’information. C’est en tout cas une des fonctionnalités disponibles dans Algorithme. Vous avez en effet la possibilité de créer des dossiers thématiques qui centralisent toutes les informations relatives à la thématique de votre choix. Ces dossiers peuvent ensuite être partagés à différents collaborateurs pour une veille participative. 

4. Planifier des temps de lecture et d’analyse

Mais attention, l’utilisation d’un logiciel de veille ne suffit pas. Même si une grande partie des tâches est automatisée, notamment la collecte d’informations, il faut tout de même procéder à une analyse de cette information. 

Pour cela, l’idéal est de bloquer des créneaux réguliers qui seront dédiés à l’analyse et à l’exploitation de l'information collectée : lecture, tri, commentaire… 

5. Partager les insights aux collaborateurs

La dernière étape du cycle de veille est la diffusion de l’information. Dans le cas de la veille marketing, les informations collectées peuvent par exemple être diffusées à d’autres services comme le service commercial ou encore à la direction. 

En marketing, la veille consiste à placer sous surveillance l’environnement d’une marque ou d’une entreprise dans le but de soutenir ses choix marketing. Cette activité stratégique pour les entreprises se mêle généralement à d'autres types de veille, particulièrement la veille concurrentielle qui permet de surveiller l'environnement concurrentiel, la veille RH qui traite les enjeux de marque employeur, ou encore la veille innovation qui peut déboucher à la détection d'opportunités pour l'entreprise.

Comment choisir son logiciel de veille ?
Veille stratégique
28/2/2023

La pratique de la veille est un atout majeur pour les entreprises, quelle que soit leur taille car elle permet d’acquérir ou de réagir efficacement aux mouvements environnementaux qui pourraient affecter son activité.

Ces mouvements peuvent être positifs et donner lieu à des opportunités pour l’entreprise ; ou au contraire être négatifs et engendrer des risques. Quoi qu’il en soit, une entreprise qui décide d’intégrer la veille comme une activité stratégique s’assure d’être en position de pouvoir anticiper et décider efficacement de la marche à suivre. 

Afin d’optimiser certaines étapes du cycle de veille (collecter, analyse, diffuser) et de centraliser les informations, il est fortement recommandée aux entreprises de se doter d’une plateforme de veille stratégique. 

Dans cet article, nous aborderons avec vous les principaux critères à prendre en compte pour choisir le logiciel de veille qui correspondra au mieux à votre organisation et à vos objectifs. 

1. Les sources proposées 

Un dispositif de veille doit avant toute chose d’adapter à votre secteur d’activité. Le choix des sources est l’un des éléments le plus important lors de la configuration d’un logiciel de veille. Il faut donc s’assurer en amont que l’outil qui sera utilisé propose bien les sources nécessaires à la surveillance de l’environnement de l’entreprise pour laquelle vous mettez en place le dispositif de veille : 

  • Flux RSS
  • Médias sociaux
  • Pages web 
  • Sites d’avis 
  • Ressources internes

Si le logiciel ne propose pas toutes les sources dont vous avez besoin, il est parfois possible de les faire développer à la demande. En effet, si vous avez besoin d’un type de source, cela signifie que d’autres entreprises pourraient également en avoir besoin. Il peut donc être pertinent de les rendre disponible. 

Dans le cas du développement de notre logiciel de veille Algorithma, nous sommes en mesure d’ajouter rapidement des sources et des fonctionnalités souhaitées par nos utilisateurs. Pour faire une demande, il vous suffit de remplir le formulaire suivant : Faire une demande de fonctionnalité 

📌 Conseil : Afin de vérifier tous ces points concernant les sources, nous vous conseillons de lister toutes celles que vous utilisez actuellement dans votre veille et de les classer par ordre d’importance. Cela vous permettra de vérifier si elles sont déjà proposées par la plateforme ou d’en faire la demande le cas échéant.  

Cette première étape ne doit pas être négligée car elle conditionne la suite des étapes.

2. La qualité de la recherche 

Pour qu’un logiciel de veille soit efficace, il doit intégrer un moteur de recherche puissant et capable de répondre aux différentes requêtes de l’utilisateur, des plus simples aux plus complexes. Parmi les éléments qui peuvent nuire à la qualité des résultats, il y a par exemple : la date, le format, l’application d’opérateurs booléens… 

Pour vous assurer de l’efficacité de la recherche, le plus simple reste de faire des tests avec des requêtes qui correspondent à votre besoin. 

Certains logiciels proposent également certaines fonctionnalités avancées que vous pouvez également prévoir de tester : 

  • Le Machine Learning : permet d'améliorer le traitement et l'analyse de l'information en fonction des actions réalisées par l'utilisateur.
  • Le Natural Language Processing - NLP : nécessaire pour fournir une analyse de l'information basée sur le langage naturel.
  • Le scraping : utilisé pour extraire des informations formatées depuis différentes sources en ligne.

📌 Conseil : Lors de la phase de recherche, assurez-vous que la plateforme prend au moins correctement en charge opérateurs booléens afin d’affiner votre collecte d’informations : AND, OR et NOT. 

3. La facilité d’utilisation

L’un des points les plus bloquants pour un grand nombre d’utilisateurs est le manque d’ergonomie de certaines plateformes. En effet, même si les fonctionnalités sont très performantes, un logiciel trop complexe à prendre en main peut très vite vous décourager ou vous faire perdre du temps. 

L’idéal pour vous en assurer est de pouvoir tester le logiciel et les fonctionnalités principales avant de vous engager. 

Dans le cas d’Algorithma, nous avons souhaité que la plateforme soit la plus simple à utiliser possible. Le but est que les utilisateurs puissent la prendre en main facilement, sans passer par des heures de démo ou de formation. 

📌 Conseil  : Avant de choisir un logiciel, assurez-vous de pouvoir le tester gratuitement. Vous pourrez alors vérifier qu’il correspond à vos attentes et à celles de votre équipe en ce qui concerne son design et son ergonomie. 

4. Le partage et la collaboration

Une des fonctionnalités les plus importantes si vous travaillez en équipe est le partage et la collaboration au sein du logiciel de veille. Cette fonctionnalité répond à une étape majeure du cycle de veille : le partage de l’information.  

📌 Conseil : Déterminez à l’avance le nombre de collaborateurs qui auront besoin d’avoir un accès au logiciel de veille. Essayez également d’identifier leurs besoins et rôles dans le cycle de veille. Auront-ils simplement un droit de lecture ou d’autres droits seront-ils nécessaires ?

Le fait de répondre à cette question pourra aussi vous aider à définir le coût de la solution. 

5. Le coût et les options

Le prix des abonnements varie énormément d’un logiciel à un autre : les offres les plus accessibles tournent autours de 2500€/an pour des petits dispositifs de veille et peuvent aller jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros dans certaines grandes entreprises. 

Il est en général impacté par le nombre d’utilisateurs, des fonctionnalités et des options souhaités. 

📌 Conseil : Déterminez à l’avance les utilisateurs de la solution (administrateur, lecteur…) et faites une liste des fonctionnalités dont vous estimez avoir besoin pour mettre en place votre dispositif de veille. Le fait de cadrer votre besoin de cette façon vous permettra de vous positionner sur une grille tarifaire ou d’obtenir une fourchette de prix de la part de l’éditeur. 

6. Le service client

Le service client c’est un peu comme les extensions de garanties, on pense toujours que ce n’est pas nécessaire jusqu’à qu’on en ait besoin. Avant de choisir votre logiciel de veille, vérifiez quels sont les canaux de communication mis à disposition pour échanger avec l’équipe support du logiciel et assurez-vous qu’ils correspondent à vos usages : 

  • Chat bot d’aide 
  • Téléphone
  • E-mail
  • Réseaux sociaux 
  • Base de connaissance 

Le temps de réponse est également un facteur important. 

📌 Petite astuce : Faîtes des recherches sur des sites d’avis tels que Trust Pilot. Les avis des autres utilisateurs peuvent vous fournir des informations précieuses sur leur expérience avec le logiciel et notamment avec le service client. 

Si la majorité des entreprises ont des pratiques internes de veille, rares sont celles qui ont systématisé et organisé un dispositif centralisé, automatisé et efficient. Pour cela, le choix du logiciel est une première étape mais ce n'est pas la seule. Une fois le logiciel sélectionné, il faudra alors suivre les étapes de mise en place d'un dispositif de veille, à commencer par la qualification du besoin.

La veille RH : un outil stratégique indispensable pour les services RH - et pour les entreprises !
Veille stratégique
28/2/2023

Qu’est-ce que la veille RH ?

La veille RH est un outil qui permet aux RRH et DRH de surveiller l’environnement de l’entreprise afin de s’adapter aux changements qui pourraient impacter la gestion des ressources humaines.

Il s’agit d’une démarche proactive qui permet d’anticiper certaines évolutions (juridiques, sociétales…), de garantir la conformité de l’entreprise et d’éclairer la prise de certaines décisions stratégiques.

Lauriane Meyer, responsable du développement RH de Mon CDI a eu la gentillesse d’aborder ce sujet avec nous : 

“La veille RH permet d’anticiper et de prévenir […] on sait que ça va arriver et on doit tout faire pour être prêt à temps”.

Les enjeux liés à la gestion des ressources humaines dans une entreprise sont nombreux : recrutement, paie, formation, marque employeur… Mais ces sujets ne sont pas indépendants et ont des conséquences sur d’autres aspects de l’entreprise comme sa performance globale ou encore sa réputation.

Ces imbrications font des RH une fonction stratégique au sein des organisations. Et comme pour toute fonction stratégique, amenée à prendre des décisions impactantes pour l’entreprise, l’information est capitale.

Pourquoi mettre en place un dispositif de veille RH ?

Voici les principales raisons pour lesquelles il est important de faire de la veille RH :

  • Elle permet de suivre les évolutions en matière de droit du travail et mettre à jour les pratiques internes,
  • De s’assurer ainsi de la mise en conformité des process liés à tous les sujets RH (gestion de la paie, gestion des compétences, obligatoires de l'employeur, droit des salariés…)
  • Et d’observer les pratiques du marché afin de mettre en place des changements bénéfiques à l’entreprise.

Dans le cas de certaines entreprises dont l’activité commerciale repose sur la gestion de ressources humaines (entreprise de travail à temps partagé, agence de travail temporaire, ESN…), cette veille RH devient alors une veille sectorielle, concurrentielle et technique. Elle permet par exemple de détecter des opportunités pour le marché à partir de certains signaux faibles et de développer des innovations sociales ou techniques.

C’est par exemple le cas de la société Mon CDI. En observant l’environnement juridique et professionnel des ouvriers, elle a constaté qu’ils étaient nombreux à enchaîner les contrats courts dans les mêmes entreprises, sans bénéficier de la sécurité d’un CDI. Ce double constat a donné lieu à la création d’un contrat de travail innovant qui permet aujourd’hui d’apporter une solution à ce problème : le CDI aux fins d’employabilité.

“La surveillance du marché a permis de détecter cette opportunité.”

Les étapes pour mettre en place une veille RH efficace dans son organisation :

1. Identifier les besoins en informations

Cette première étape consiste à répondre à cette triple interrogation : Qui a besoin de savoir quoi et pourquoi faire ? La simple réponse à cette question permet de définir les sujets à surveiller et d'en déduire par la suite les mots clés, les sources et tous les autres éléments nécessaires à la mise en place opérationnelle du dispositif de veille.

2. Identifier les sources

Le choix des sources se fait en fonction des besoins identifiés lors de l’étape précédente : presse spécialisée, site d’avis de salariés, sites officiels… Les sources ne seront pas les mêmes en fonction des objectifs de la veille et des sujets. A contrario, dans certaines cas les sources peuvent être identiques, mais les filtres ne seront pas les mêmes : date de collecte, sujets à surveiller, mots clés à identifier...

3. Configurer le dispositif de veille

Il s’agit de la configuration du logiciel de veille stratégique qui servira de centralisateur de la veille. Les principales configurations portent sur les sources d'information, les sujets à surveillers et sur le système de diffusion.

4. Planifier des temps dédiés à l’analyse

Une veille RH de qualité est une veille RH régulière. Il est donc important de dédier des moments, chaque jour ou chaque semaine, pour traiter et analyser l’information issue de la collecte. L'objectif de la mise en place d'un dispositif de veille est de systématiser une pratique bien souvent irrégulière.

5. Diffuser l’information

Chaque information doit être transmise au bon destinataire. En fonction de son rôle et de la nature de l’information, cette diffusion ne se fera pas de la même façon. Par exemple, la diffusion aux équipes du service RH peut se faire via une newsletter hebdomadaire, des messages automatiquement envoyés sur le chat interne ou le réseau social de l’entreprise. Mais dans le cas de certains publics, certaines informations doivent être traduite et communiquée de manière pédagogique.

6. Mettre à jour le besoin

La société évolue et les entreprises aussi. Dans le cadre d'une démarche de veille, il est recommandé de se ré-interroger régulièrement sur les besoins en information de chacun afin d’archiver certains sujets couverts ou d’en intégrer de nouveaux.

Ces étapes ne sont pas propres à la veille RH mais correspondent aux étapes du cycle de veille

Les principales sources d’informations pour mettre en place une veille RH complète

1. Les ressources officielles :

Ce sont les sources les plus fiables pour réaliser une veille réglementaires sur certaines questions :

2. La presse généraliste :

La plupart des grands médias relaient les informations les plus importantes ou proposent des rubriques dédiées

Les journaux :

Émissions de radio :

Autres médias :

  • La société du travail, une série documentaire proposé par Savoir.Media

3. Les revues premium spécialisées :

Ce sont des revues payantes mais qui permettent de couvrir l’ensemble des sujets importants. Ils proposent également un traitement de l’information qui permet de gagner du temps lors de l’étape de l’analyse et d’enrichir sa propre reflexion.

4. Les médias spécialisés 

Blogs d’entreprises spécialisées, réseaux sociaux spécialisés, podcast spécialisés, webinaires, thinktank… La plupart des organisations qui gravitent dans le secteur de la gestion des ressources humaines proposent des contenus gratuits qui permettent de s'informer sur les sujets RH.

Blog RH :

Podcast RH:

Comptes Tiktok :

Comptes Linkedin :

Le réseau de partenaires

Lauriane Meyer nous a expliqué que dans le cadre de sa veille, elle s’appuie également sur son réseau de partenaires comme Pôle Emploi, Action Logement, l’OPCO de l’entreprise... Ce sont des sources d’informations fiables sur des sujets spécifiques.

La mise en place d’un dispositif de veille RH est un outil indispensable pour les services RH et les entreprises. Elle permet de suivre les évolutions du marché et de son environnement (juridiques, sociétales, …) dans le but d’anticiper et de prévenir les changements. La mise en place d’une veille RH efficace nécessite de suivre plusieurs étapes clés : l’identification des besoins, l’identification des sources, la collecte et l’analyse des données, la diffusion de l’information et la mise à jour régulière. Les principales sources pour une veille RH incluent : les ressources officielles, les sites spécialisés, les blogs RH, les réseaux sociaux et les événements professionnels.

La veille RH n'est pas la seule veille stratégique que les entreprises doivent intégrer aux activités de leurs équipes. En fonction de leur secteur et de leur ambition, la veille innovation peut se révéler être un levier de croissance et un détecteur d'opportunité précieux, comme se fut le cas pour Mon CDI. De manière plus classique, on retrouve également la veille concurrentielle, la veille sectorielle ou encore la veille juridique. Avec le développement des réseaux sociaux et des plateformes d'avis, les entreprises ont également dû se saisir d'une nouvelle problématique liés à leur image en ligne : il s'agit de la veille e-réputationnelle.

Comment devenir chargé de veille stratégique ?
Intelligence économique
10/2/2023

Que vous soyez à la recherche d’un plan de carrière, jeune diplômé cherchant à mettre le pied à l'étrier ou un professionnel chevronné à la recherche de nouveau challenge, les métiers de la veille constituent un excellent choix de carrière. Il s’agit en effet de postes hautement stratégique pour les entreprises qui en comprennent les enjeux et qui souhaitent appuyer leurs décisions stratégiques sur de l'information fiable. 

Dans un contexte économique de plus en plus incertain, les entreprises ont de plus en plus besoin d’internaliser des experts en veille stratégique pour aiguiller leurs décisions. 

Quelles sont les missions du chargé de veille ?

Les veilleurs sont chargés de collecter des données provenant de diverses sources et de les utiliser pour soutenir la prise de décisions stratégiques pour l’entreprise. Ces données sont souvent recueillies à partir de sources ouvertes telles que les presses, données publiques, les sites internets ou encore à partir de ressources internes stockées sur les serveurs de l’entreprise, le cloud, les messageries, etc. 

Le chargé de veille intervient à différentes étapes : 

  1. Sa première mission est de périmétrer le besoin d’information de l’entreprise. Cela passe par une compréhension fine des enjeux stratégiques de chaque service et de chaque niveau hiérarchique. En effet, le besoin d’information est différent entre les commerciaux et les membres du comité exécutif. 
  2. Sa deuxième mission consiste à rechercher les sources d’informations utiles pour répondre aux besoins précédemment identifiés. En fonction de l’expertise du veilleur sur le secteur d’activité de l’entreprise, cette étape de sourcing peut se faire de façon autonome ou bien en collaboration directe avec les experts métiers. 
  3. La troisième étape de son travail, généralement la plus technique, consiste à mettre en place de manière opérationnelle le dispositif de veille de l’entreprise. Cela passe par le choix et la configuration d’une plateforme de veille qui s’adapte à l’organisation de l’entreprise et qui permette de traiter les informations issues des différentes sources :  configuration des dossiers de veille, gestion des utilisateurs, création de tableaux de bord… 
  4. Enfin, la dernière grosse étape du travail du veilleur consiste à analyser les informations récoltées via le système de veille mis en place : analyser les mouvements de la concurrence, identifier les tendances, croiser des données pour en tirer des conclusions… 

Dans quelles entreprises exercer le métier de chargé de veille stratégique ? 

La plupart du temps, le chargé de veille exerce dans un service interne à une entreprise. Mais on retrouve également des chargés de veille au sein de cabinets externes qui fournissent des prestations pour le compte d’entreprises qui préfèrent déléguer certaines missions de veille. 

Les secteurs d’activités concernés par la veille sont nombreux. En réalité, toute organisation a besoin de mettre en place de la veille, mais certaines entreprises ont davantage besoin de garder un œil bien ouvert sur leur environnement. C’est le cas des entreprises qui sont fortement impactées par leur environnement externe : 

  • les entreprises innovantes : veille technologique, veille internationale, veille réglementaire…
  • les entreprises B2C : identifier les changements de comportement des consommateurs, notamment à l’ère des réseaux sociaux et des bad buzz… 
  • les entreprises dans le secteur de la santé, de l’énergie… : veille réglementaire, veille innovation… 
  • les entreprises B2B : veille concurrentielle, veille sectorielle, veille marchés publics… 

Quelle que soit sa taille, une entreprise peut faire le choix d’intégrer des activités de veille et de faire de l’intelligence économique. La différence se fera alors au niveau des moyens alloués (ressources humaines, budget, expertise, outils…). 

Compétences et savoirs-être nécessaires pour être chargé de veille stratégique

Pour devenir chargé de veille, vous devez avoir de bonnes capacités d’analyse et de communication. 

Empathie et communication 

Les veilleurs peuvent intervenir à tous les niveaux de l'organisation et donc interagir avec des personnes ayant des expertises différentes. Il faudra alors être capable de comprendre les enjeux de leur métier et faire preuve d’empathie à leur égard. Tout le monde ne saisit pas immédiatement les objectifs de la mise en place d’un système de veille dans une entreprise. C’est pourquoi il est important de leur faire comprendre quels sont leurs intérêts à collaborer et les bénéfices qu’ils peuvent en retirer. 

Curiosité et capacité d’analyse 

Le travail du chargé de veille repose sur le fait de recherche de l’information. En plus de la collecte, le chargé de veille intervient également dans l’analyse de l’information et toutes les informations ne se valent pas. Il doit donc être capable d’analyser sa pertinence par rapport aux besoins et aux enjeux des destinataires de cette information.

Les formations qui peuvent mener au métier de chargé de veille stratégique

Il existe plusieurs chemins d'études pour devenir un chargé de veille, mais voici quelques options courantes :

  1. Études universitaires en sciences de l'information ou en gestion

Les études en sciences de l'information ou en gestion offrent une base solide en matière de recherche, d'analyse de données et de communication, ainsi qu'une compréhension des enjeux de l'information dans les organisations. Les programmes d'études en sciences de l'information proposent généralement des cours sur les méthodologies de la veille stratégique, les technologies de l'information et la gestion de l'information. Les programmes de gestion peuvent inclure des cours sur la stratégie, la gestion des connaissances et la prise de décision.

  1. Formation professionnelle en veille stratégique

Il existe des formations professionnelles spécialisées en veille stratégique, qui sont souvent dispensées par des instituts de formation professionnelle, des universités ou des centres de recherche. L’EDUNIVERSAL a d’ailleurs réalisé un classement des meilleurs masters en intelligence économique.

Ces cursus sont conçus pour offrir une formation pratique et toute l’expertise nécessaire pour travailler dans le domaine de la veille stratégique. Elles sont pour la plupart assez reconnues et prisées par les recruteurs. 

  1. Études en marketing ou en communication

Les études en marketing ou en communication sont également pertinentes pour devenir chargé de veille, car elles permettent de développer des compétences en analyse de marché et en communication. Les programmes d'études en marketing peuvent inclure des cours sur l'analyse des tendances, l'analyse des données de marché et la segmentation de marché. Les programmes de communication offrent des compétences en rédaction, en présentation orale ainsi qu’en présentation visuelle.

  1. Expérience professionnelle

Il est également possible de devenir chargé de veille en acquérant une expérience professionnelle dans des domaines tels que la recherche, l'analyse de données et la communication, en travaillant pour des entreprises ou des organisations qui utilisent de la veille stratégique.

  1. Une spécialisation sur un domaine 

Certains profils sont aussi recrutés pour leur expertise sur un secteur d’activité ou un domaine très spécifique. Ils acquièrent alors les compétences nécessaires à la veille, mais apportent principalement de la valeur par leur niveau de connaissance très élevé sur un sujet : santé, innovation, risque pays… 

Les chargés de veille sont souvent titulaires d’un BAC+5. Néanmoins, il est important de noter qu'il n'y a pas une seule voie pour devenir chargé de veille. Il existe plusieurs chemins d'études qui peuvent vous mener à cette profession. Le choix et le niveau de la formation dépendra de vos intérêts, de vos compétences et de vos aspirations professionnelles. Il est également important de développer des compétences professionnelles pour pouvoir s'adapter aux évolutions et innovations dans le domaine.

Réseautage et recherche d'emploi

Il existe de nombreuses façons de trouver un emploi dans le domaine de la veille

La première option est évidemment de répondre à des offres d’emploi. Pour cela, il est possible de postuler via les sites de diffusions d’offres généralistes tels que celui de l’APEC, Indeed et les autres principaux Job boards. 

Il est également possible de consulter des sites spécialisés sur les métiers de l’intelligence économique comme celui de Connect Intelligence qui ne répertorie que des offres en lien avec la veille stratégique et les autres activités associées à l’IE. 

Néanmoins, dans les métiers de la veille, il est important de noter que c’est le réseau qui est le premier canal de recrutement, et pour se constituer un réseau, rien de tel que Linkedin. 

Enfin, vous pouvez utiliser Linkedin pour faire de la veille sur les entreprises qui recrutent ou identifier celles qui pourraient bientôt recruter : ouverture de nouveaux marchés, levées de fonds…

Sinon, vous pouvez également vous abonner à notre page LinkedIn afin de rester informés des entreprises qui recrutent sur des postes en veille, intelligence économique… Nous publions régulièrement une sélection des offres du moment. 

Le métier de chargé de veille stratégique évolue constamment. En plus d'identifier les évolutions d'un secteur, il doit pouvoir s'en saisir lorsqu'elles peuvent être source de performance : utilisation de ChatGPT, développement de la RSE...

En espérant que cet article vous permettra de mieux comprendre les missions d’un chargé de veille et qu’il vous aura donné envie de vous orienter vers ce métier passionnant et extrêmement valorisant. 

Comment ChatGPT peut-il être utile aux chargé(e)s de veille ?
Intelligence économique
10/2/2023

La mission principale du chargé de veille en entreprise est de mettre en place un dispositif de veille, de le maintenir et de l’alimenter. Cela passe principalement par le fait de : 

  • définir le besoin en information et le périmètre de surveillance, 
  • mettre en place la collecte d’information, de façon manuelle ou automatisée, 
  • de traiter et d’analyser l’information résultant de cette collecte, 
  • et enfin de la diffuser, de façon brute ou plus ou moins mise en forme auprès des bonnes personnes. 

Si les étapes de mise en place sont en apparence simples, le détail de chacune d’entre elles peut s’avérer extrêmement complexe.  En effet, dans un contexte de profusion de l’information, de variété des formats, de fake news, la tâche peut vite s’avérer chronophage et fastidieuse. Il existe évidemment des outils qui permettent de faciliter ce travail de collecte et de traitement de l’information, mais ils n’assistent pas le veilleur sur tous les aspects de son travail. Pas encore. 

Pour l’heure, il est néanmoins possible de bénéficier de l’aide d’un petit outil très puissant qui fait beaucoup parler actuellement : ChatGPT. 

En effet, de nombreux professionnels ont testé ChatGPT afin de voir dans quelle mesure l’outil pouvait les assister, ou les remplacer sur certaines tâches. Le résultat est bien souvent bluffant : 

  • Générer du code pour un développeur, 
  • Rédiger un contenu pour un marketeux, 
  • Faire des calculs pour un comptable… 

Les histoires incroyables de ce qu’il peut faire ne manquent pas sur Linkedin. 

Nous avons donc décidé de nous interroger sur les utilisations possibles de Chat GPT pour les professionnels de la veille. Comment Chat GPT peut-il faciliter le travail des chargés de veille ? 

ChatGPT dans sa globalité 

Qui est-il ? Par qui a-t-il été créé ? 

ChatGPT est un modèle de langage qui a été entraîné par une organisation de recherche en intelligence artificielle (OpenAI) qui a pour objectif de développer et de promouvoir des technologies d’IA éthique et équitable. Ils souhaitent à travers ce modèle de langage résoudre des problèmes importants dans plusieurs domaines tels que la santé, la sécurité, l’énergie, l’éducation ainsi que l’environnement.

Comment se décrit-il ?

ChatGPT se décrit comme étant un “modèle de traitement du langage automatique (NPL)”. Il indique qu’il est en capacité de comprendre et ainsi de répondre aux différentes demandes des utilisateurs. Il indique néanmoins ne pas connaître les évènements ayant eu lieu après 2021.

Échange avec ChatGPT - Comment se décrit-il ?
Échange avec ChatGPT - Comment se décrit-il ? 

Que peut-il faire ?

Pour répondre à cette question, nous avons posé la question au principal intéressé. ChatGPT indique pouvoir réaliser les tâches suivantes : 

  • Répondre à des questions
  • Générer du texte
  • Traduire du texte
  • Comprendre et tirer les informations principales des textes
  • Dialoguer 
  • Résumer du texte ou une conversation
  • Annoter des textes
  • Générer du contenu comme des articles ou des scripts

Chat GPT ne ressemble à aucun autre outil que nous avons l’habitude d’utiliser pour nous aider dans notre travail. Vu la variété des tâches qu’il peut effectuer, ChatGPT est plus un assistant virtuel qu’un logiciel. 

Échange avec ChatGPT - Que peut-il faire ?
Échange avec ChatGPT - Que peut-il faire ? 

Dans quel cadre peut-il aider les chargé(e)s de veille ?

En dehors de certaines spécificités du métier liées au contexte de l’organisation, les missions d’un chargé de veille sont en général assez cadrées. Nous avons donc décidé de demander directement à ChatGPT s’il pensait pouvoir aider les chargés de veille dans leur travail. 

Voici sa réponse : 

Échange avec ChatGPT - Peut-il aider les chargés de veille ?
Échange avec ChatGPT - Peut-il aider les chargés de veille ? 

Recherche de contenu : Même si les moteurs de recherche répondent déjà de façon assez efficace à ce besoin, ChatGPT peut effectivement venir compléter un besoin spécifique d’information en apportant une réponse supplémentaire. 

Utilité potentielle : faible 

Analyse de sentiments : L’analyse de sentiment est une fonctionnalité présente dans de nombreux logiciels de veille ou de social listening. Elle a beaucoup de valeur car elle permet de connaître la perception générale moyenne sur un sujet, une personnalité, un événement… Dans le cas de l’analyse des réseaux sociaux, la quantité de données à analyser est telle qu’il est absolument nécessaire pour les chargés de veille de s’appuyer sur des outils pour faire cette analyse. Le fait que ChatGPT soit également capable de faire ce travail est un gros point fort. 

Utilité potentielle : forte

Summerization - Synthétisation : La synthétisation de l’information reste aujourd’hui une prérogative du chargé de veille. En effet, si certains logiciels proposent cette fonctionnalité, ils ne parviennent pas encore à fournir un rendu aussi bon que les humains. ChatGPT étant particulièrement performant sur des fonctions rédactionnelles, on peut légitimement penser qu’il serait capable de fournir une synthèse de qualité. C’est à tester. 

Utilité : forte 

Détection de tendances : 

L’un des objectifs des logiciels de veille ou de social listening est justement d’identifier les tendances sur un secteur. Si ChatGPT est, lui aussi, capable de répondre à ce besoin, il se positionne alors comme un concurrent indirect aux logiciels utilisés par les veilleurs. Il faudra alors tester avec certains sujets et comparer les résultats entre des analyses fournies par des logiciels et ceux de ChatGPT.

Utilité : moyenne

ChatGPT permet également d’automatiser certaines tâches et ainsi améliorer l’efficacité et la performance du veilleur. 

Ainsi, il peut  : 

  • Extraire des données : à partir de sources de données en ligne tels que des articles de presse, des posts sur les différents réseaux sociaux ou encore les forums en ligne. 
  • Synthétiser l’information : ChatGPT est capable de synthétiser les informations collectées en résumant les points clés et en identifiant les tendances émergentes. 
  • Générer des rapports : des rapports incluant des graphiques, des tableaux et des résumés pourront être générés automatiquement afin de rendre l’information visuelle. 

Avec les bonnes consignes, il semble tout à fait possible de déléguer certaines tâches chronophage pour le veilleur à ChatGPT. Une étape de contrôle sera bien évidemment nécessaire pour s’assurer de la pertinence du rendu. 

On ne va pas vous mentir, cet article a en partie été rédigé avec ChatGPT. 

En effet, avant d’apporter notre propre vision de l’aide qu’il était en mesure d’apporter, nous avons souhaité lui poser la question directement. 

La réponse de ChatGPT

Algorithma : Peux-tu rédiger un article sur : "Comment ChatGPT peut aider les chargés de veille ?”

ChatGPT : “La veille stratégique est un processus crucial pour les entreprises et les organisations qui souhaitent rester compétitives dans leur secteur d'activité. Les chargés de veille ont pour mission de collecter, analyser et diffuser des informations pertinentes sur leur marché, leurs concurrents et leurs tendances industrielles. Cependant, la tâche peut être fastidieuse et chronophage, surtout lorsque l'on doit traiter un grand volume d'informations.

Heureusement, les outils de traitement automatique du langage naturel (NLP) tels que ChatGPT peuvent aider les chargés de veille à automatiser certaines tâches fastidieuses et à améliorer la qualité de leur veille. Voici quelques exemples de la façon dont ChatGPT peut aider les chargés de veille :

  • Extraction d'informations : ChatGPT peut être utilisé pour extraire automatiquement des informations clés à partir de documents, de sites web et d'autres sources d'information. Cela permet aux chargés de veille de gagner du temps en évitant de parcourir manuellement de grandes quantités de données.
  • Analyse de tendances : ChatGPT peut être utilisé pour identifier les tendances et les thèmes dans les données collectées. Cela permet aux chargés de veille de détecter rapidement les tendances émergentes qui peuvent avoir un impact sur leur entreprise ou leur organisation.
  • Synthèse de l'information : ChatGPT peut également être utilisé pour synthétiser les informations collectées en un format plus facile à lire et à comprendre. Cela permet aux chargés de veille de partager rapidement les informations les plus importantes avec leur équipe ou leur direction.
  • Création de rapports : ChatGPT peut également être utilisé pour générer automatiquement des rapports sur les tendances et les informations clés recueillies. Cela permet aux chargés de veille de consacrer plus de temps à l'analyse et à la compréhension des informations plutôt qu'à la rédaction de rapports.
  • Traduction : Enfin, ChatGPT peut être utilisé pour traduire automatiquement les documents et articles collectés qui ne sont pas dans la langue maternelle du chargé de veille, ainsi il peut être facilement compris

En utilisant ChatGPT, les chargés de veille peuvent automatiser certaines tâches fastidieuses et améliorer la qualité de leur veille. Cela les aide à identifier rapidement les tendances et les informations clés qui peuvent avoir un impact sur leur entreprise ou leur organisation, leur permettant de prendre des décisions éclairées et d'agir rapidement sur les opportunités.”

La veille innovation, un pilier de la croissance des entreprises
Veille innovation
10/2/2023

L’innovation occupe aujourd’hui une place centrale dans la stratégie d’entreprise.  Elle permet d’assurer la compétitivité dans un contexte de haute concurrence et de volatilité. Pour servir l’innovation, la mise en place d’une veille innovation constitue un outil indispensable. Elle joue un rôle dans chaque phase du processus d’innovation (créativité, prototypage, faisabilité, études marketing, développement, lancement, retour du marché). Son caractère stratégique permet d’optimiser le processus en identifiant les grandes tendances et en anticipant le marché et ses évolutions. L’utilisation d’un logiciel de veille peut constituer un atout en automatisant certains segments de la veille et de facto en optimisant les résultats.

Cette note vise à démontrer l’intérêt de la mise en place d’un processus de veille innovation en exposant son caractère hautement stratégique dans le processus d’innovation.

Qu’est-ce que l’innovation ?

L’innovation désigne l’introduction d’un produit ou procédé nouveau, ou significativement amélioré. On distingue deux types d’innovations : 

  • les innovations de produits (biens ou services) 
  • les innovations de procédés (organisation, marketing…). 

Trois branches sont ensuite identifiables :  

  • innovation technologique (création d’une réponse technologique innovante), 
  • innovation marketing (création d’une différenciation à forte valeur ajoutée basée sur l’un ou plusieurs piliers du mix marketing (produit, communication, prix, distribution), 
  • innovation organisationnelle (création de processus inédits).

Innover en entreprise revient à introduire sur le marché de nouveaux produits (biens ou services), ou de mettre en œuvre un procédé nouveau ou une amélioration. Toute offre singulière correspondant à l’application d’une idée nouvelle qui fait rupture avec l’existant et qui est compétitive face à la concurrence est une innovation.

Comment est-elle soutenue en France ?

L’écosystème français de l’innovation est riche et vient booster les démarches des entreprises. Le lancement d’un projet innovant nécessite de réunir des moyens matériels et humains. Outre les acteurs classiques, de nombreuses structures existent pour accompagner les entreprises dans leur processus d’innovation.

  • L’État :

En France, une fiscalité favorable à l’innovation a été mise en place. L’État pousse les entreprises à innover en vue du rayonnement international de la France et de son évolution technologique. Les aides permettent d’accroître la compétitivité et de développer le potentiel d'innovation des entreprises. Des financements sont possibles à tous les stades du développement.

Aux prémices de l’innovation, des bourses et subventions permettent aux entreprises de se lancer (Bourse French Tech, Subventions régionales telle qu’Innov ‘up à Paris).

Pour des entreprises peu familiarisées avec le processus d’innovation, Bpifrance a mis en place une aide pour permettre l’initiation de la démarche d’innovation grâce à l’accompagnement personnalisé par un prestataire.

Le Crédit d’Impôt Recherche, le Crédit d’Impôt Innovation ou encore les statuts de Jeune Entreprise Innovante (JEI) et Jeune Entreprise universitaire (JEU) permettent aux entreprises éligibles d’être soutenues dans leurs dépenses.

 

Cependant, les aides et financements sont nombreux et parfois difficiles d’accès. Pour ne pas se noyer sous l’information, l’entreprise peut faire appel à un cabinet de conseil en financement de l’innovation. Elle maximise ainsi le nombre d’aides et utilise tous les leviers disponibles. Elle se décharge également de la rédaction des dossiers, souvent très techniques et chronophages.

L’intégration du processus d’innovation en entreprise

Implantation

Le dirigeant d’entreprise doit mettre en place une culture et une stratégie d’innovation. Aligner le processus d’innovation sur la stratégie d’entreprise est essentiel. Les collaborateurs doivent être au centre d’une démarche agile encourageant par la prise d’initiative. Le processus d’innovation concerne toute l’entreprise et se nourrit des idées de chacun.

Structuration

Cette étape conditionne la capacité de l’entreprise à générer de la performance par l’innovation. C’est un État de l’art passant par la veille innovation, l’étude des besoins, le recueil des idées, la mise en place d’un processus d’idéation, l’évaluation, le tri, la sélection, et le développement. La création d’une commission interne dédiée permet de formaliser et de faire évoluer le processus.

Accompagnement

Se faire accompagner par un cabinet de conseil en innovation va permettre de professionnaliser la démarche et de prendre de la hauteur. Les consultants innovations vont accompagner les dirigeants dans le développement de leur innovation.  Du financement à l’émergence de projets économiquement viables en passant par la définition de la stratégie, les cabinets de conseil proposent un large panel d’offres sur mesure répondant aux problématiques de chaque entreprise. Leur intervention permet de pérenniser le processus d’innovation.

La mise en place d’un processus de veille innovation au service de la croissance d’entreprise

La veille constitue la fondation de tout processus d’innovation. Elle se concentre sur l’environnement externe de l’entreprise. Elle est complétée par le knowledge management de l’innovation qui vient gérer et exploiter la connaissance interne et la transformer en information stratégique. Ces deux pratiques couplées deviennent un véritable accélérateur de croissance pour les entreprises. Une veille efficace permet de rester attentif aux innovations radicales afin de ne pas rater de tournant critique. C’est également l’occasion pour l’entreprise de s’approprier son environnement en nouant des partenariats externes afin de s’inscrire pleinement dans l’écosystème de l’innovation.

La veille innovation permet de réduire drastiquement le taux d’incertitude. Les innovations de l’entreprise en sont de facto plus viables et répondent aux bons enjeux pour les bonnes cibles.

Enfin, cette veille permet aux entreprises d’optimiser leurs possibilités de financement et d’aides. Un cabinet de conseil en financement de l’innovation peut prendre en charge ce volet grâce son expertise qui garantit une meilleure optimisation fiscale.

Comment trouver un emploi dans la veille stratégique ou l'intelligence économique ?
Intelligence économique
8/2/2023

Les métiers de la veille stratégique et de l’intelligence économique représentent encore une niche sur le marché de l’emploi en France. Néanmoins, dans un contexte économique de plus en plus changeant, les entreprises françaises prennent conscience de la nécessité de se doter de ce type d’expertise et de mettre en place un dispositif de veille pour s’assurer de la pérennité de leur activité. Lilia Mahouachi, fondatrice de Connect Intelligence le constate aussi, il y a augmentation de la demande des entreprises sur ce type de profils”.

Une aubaine pour celles et ceux qui ont fait ce choix de carrière ou qui souhaitent en prendre la voie. Contrairement à d’autres champs d’expertises bien couverts, il existe peu de contenus dédiés à la recherche d’emploi pour ce type de poste. Nous allons donc tâcher d’y remédier en vous apportant quelques conseils. 

Positionner son profil sur le marché

La première étape avant d’entamer sa recherche d’emploi consiste à être capable de définir clairement son profil. Il s’agit par là de savoir se décrire en tant que professionnel afin de se positionner sur le marché du travail. Cette étape est particulièrement importante pour les métiers de la veille stratégique et de l’intelligence économique qui peuvent prendre des formes extrêmement variées en fonction des organisations et de leur secteur d’activité. 

Pour faire ce travail, vous pouvez évidemment vous appuyer sur l’intitulé de votre formation ou des précédents posts que vous avez occupés. Mais dans beaucoup de cas, ces intitulés resteront des intitulés génériques, qui ne vous permettront pas forcément de vous positionner clairement sur le marché du travail. 

Plusieurs questions peuvent vous aider à définir votre profil : 

Ai-je un domaine d’expertise ? 

  • "Oui, je suis spécialisé sur le domaine de la santé."
  • "Non, j’ai un profil généraliste."
  • "Non, je suis généraliste mais je cherche à me spécialiser en gestion de risque."

Quelle est mon niveau d’expérience ? 

  • "Je suis jeune diplômé." 
  • "J’ai exercé pendant 2 ans en tant que chargé de veille sur le secteur des énergies vertes."
  • "J’ai plus de 10 ans d’expérience sur différents postes en analyse de marché."

Quel est mon objectif professionnel ?

  • "Je cherche à développer mes compétences sur une activité en particulier." 
  • "Je cherche à me spécialiser sur un secteur d’activité." 
  • "Je cherche à développer un service et manager une équipe." 

Vous pouvez également vous appuyer sur la cartographie des métiers de l’intelligence économique publiée par l’École de Guerre Économique. Elle présente de façon très complète les activités associées à l’intelligence économique, dont la veille est une composante importante. 

Les principales activités de l'intelligence économique sont la veille, l’influence, l’analyse et la protection. On les retrouve dans différents domaines tels que les TIC (technologies de l’information et de la communication), la stratégie, la gestion des risques, le commerce et le marketing…

Ce schéma illustre parfaitement la variété des cadres d’exercice possibles de la veille et l’intelligence économique ; et donc la nécessité d’être capable de se positionner. 

Dire que l’on souhaite travailler dans la veille ou l’intelligence économique ne suffit pas. 

Faire une recherche d’emploi efficace 

Les sites sur lesquels prioriser sa recherche d’emploi

Apec : organisme de référence pour la recherche d’emploi des cadres 

La recherche d’emploi sur le site de l’APEC est particulièrement adaptée si vous recherchez un emploi dont le statut est agent de maîtrise/ technicien, ou cadre. C’est généralement le cas sur les métiers de l’intelligence économique. Il sera donc plus pertinent d’axer votre recherche sur le site de l’APEC que sur celui de Pôle Emploi qui est beaucoup moins restrictif dans ses offres. De plus, les filtres proposés vous permettent d’effectuer une recherche qui prend en comptes vos différents critères de recherche : 

  • Type de recruteur (entreprise, cabinet de recrutement, ESN…) 
  • Salaire annuel 
  • Secteur d’activité de l’entreprise 
  • Statut (cadre du secteur privé, cadre du secteur public, armées…) 
  • Niveau d’expérience requis 

Connect intelligence : site d’emploi spécialisé en intelligence économique 

Le site de Connect Intelligence vous permet de faire une recherche d’offres d’emploi ciblée sur les métiers de l’intelligence économique. S’agissant d’un site spécialisé, les filtres qui vous sont proposés permettent de faire une recherche extrêmement fine en fonction de l’expertise ou du domaine qui vous intéresse : 

  • Affaires publiques, Communication
  • Analyse des Risques
  • Business Intelligence
  • Competitive Intelligence
  • Conseil en Stratégie
  • Consumer & Market Intelligence
  • Cybersécurité
  • Data Intelligence
  • Désinformation
  • E-Réputation, SOCMINT
  • Édition de logiciels de veille
  • Gestion de crise, Continuité d'activité
  • Information & Knowledge Management
  • Intelligence Culturelle
  • Intelligence Juridique, Compliance
  • Intelligence Technologique, Innovation
  • Intelligence Territoriale
  • Renseignements
  • Sûreté, Sécurité
  • Veille, Études, OSINT

De façon plus classique, vous avez également la possibilité de faire une recherche localisée, par niveau d’expérience requis et par type de contrat. 

Welcome to the jungle :  vitrine pour les entreprises qui misent sur leur marque employeur 

Le principal avantage d’effectuer sa recherche d’emploi sur Welcome to the jungle, c’est la page profil de l’entreprise. Pour celles et ceux qui s’intéressent particulièrement à leur cadre de travail, c’est le site idéal. En effet, la publication d’offres d’emploi sur ce site s’accompagne obligatoirement d’une page de présentation complète sur l’entreprise recruteuse. Cette présentation contient 

  • des chiffres sur l’entreprise (année de création, nombre de collaborateurs, parité…)
  • des photos de l’espace de travail et des membres de l’équipe, 
  • des vidéos de présentation de certains métiers… 

Concernant les fonctionnalités de recherche, on retrouve les filtres classiques tels que le ciblage géographique, le type de contrat et le secteur d’activité, mais également un filtre par taille d’entreprise et par politique sur le télétravail. 

LinkedIn : le réseau social du recrutement 

En plus de ses fonctionnalités de réseau social, LinkedIn propose un espace Offres d’emploi qui est de plus en plus utilisé par les recruteurs. En tant que candidat, vous avez accès à un grand nombre d’informations concernant l’entreprise, les collaborateurs, et surtout, vous avez la possibilité de vous renseigner sur les personnes qui participent au processus de recrutement. Une mine d’or qui vous obligera néanmoins à travailler votre profil. En effet, si vous avez la possibilité d’observer votre futur interlocuteur, sachez qu’ils peuvent en faire de même, alors autant soigner ce qu’ils verront de vous. 

Il existe évidemment d’autres sites sur lesquels vous pouvez effectuer votre recherche d’emploi (Hellowork, Indeed…) mais les trois ci-dessus nous paraissaient particulièrement adaptés pour les métiers de la veille stratégique. 

Utiliser efficacement les fonctionnalités des sites de recherche d’emploi 

La plupart des sites de recherche d’emploi fonctionnent de la même façon. Ils proposent une barre de recherche qui vous permet d’effectuer une recherche par mots clés, de la préciser en utilisant des filtres, et dans certains cas, des opérateurs. Vous avez en général un système d’alertes afin d’être notifié lorsqu’une offre correspondant à vos critères est publiée. 

La difficulté particulièrement propre aux métiers de la veille stratégique et de l’intelligence économique, c’est la variété des intitulés de postes qui existent. Il est donc important de veiller tous les intitulés possibles. 

Activer son réseau professionnel 

Toutes les entreprises ne rendent pas forcément public leurs recrutements sur ce type de poste hautement stratégique. En effet, pour des raisons de confidentialité, certaines entreprises vont privilégier un recrutement via leur réseau et proposer des mécanismes tels que la cooptation. En plus de la discrétion qu’il confère, l’utilisation du réseau comme canal de recrutement permet également aux entreprises d’accéder à des profils qui ne sont pas forcément en recherche active. 

C’est pour ces raisons qu’il est absolument essentiel de travailler à la construction de votre réseau tout au long de votre carrière : anciens camarades de promotion, anciens professeurs, anciens collègues, pairs… Pour Lilia Mahouachi, “le réseau est le canal de recrutement principal sur ce type de poste.” C’est également confirmé par l’IMT (Informations sur le marché du travail) de Pôle Emploi : 

N’attendez pas de vous retrouver en position de recherche d’emploi pour entretenir des relations professionnelles. Grâce à Linkedin, il est aujourd’hui très facile de suivre les évolutions de carrières des personnes autours de vous, d’échanger sur des sujets communs et de se partager des informations utiles. 

En effet, pour le métier de “Responsable de veille stratégique” en Île-de-France, le réseau personnel ou professionnel apparaît en première position des canaux de recrutement. C’est également le cas dans d’autres régions ou sur d’autres métiers en lien avec les études et la prospective.  

Candidater de façon spontanée 

Comme nous l’avons vu précédemment, toutes les entreprises ne rendent pas public leurs recrutements. Il existe donc un marché “caché” de l’emploi, accessible via son réseau, mais aussi via les candidatures spontanées. Ce type de candidature est particulièrement adapté si vous n’avez pas de contrainte à trouver rapidement un emploi. Dans ce cas, c’est une option à envisager et qui comporte certains avantages : 

  • Sélectionner les entreprises au sein desquelles vous aimeriez travailler, 
  • Anticiper leurs besoins et vous positionner comme premier choix, 
  • Limiter la concurrence avec d’autres candidats. 

Dans le cas d’une candidature spontanée, il est essentiel de capter l’attention de son interlocuteur qui ne s’attend pas à recevoir de candidature. 

  • Démontre une excellente connaissance des problématiques de l’entreprise que vous démarchez, 
  • Présentez ce que vous êtes en mesure d’apporter avant de parler de vos compétences,
  • Enfin, appuyez votre propos avec des exemples de travaux que vous avez pu réaliser. 

Petite astuce : Utiliser Linkedin Sales Navigator pour identifier le bon interlocuteur 

Généralement utilisé par les commerciaux, Linkedin Sales Navigator est un outil extrêmement puissant pour faire de la recherche de profils sur Linkedin. Dans le cadre d’une recherche d’emploi, il peut vous permettre d’identifier des contacts de façon précise, notamment grâce à ses nombreux filtres : 

Soigner sa présence en ligne 

Les postes en veille ou en intelligence économique sont bien souvent hautement stratégiques pour les entreprises. Le recrutement sur ce type de poste est donc bien souvent précédé d’une recherche, plus ou moins poussée, sur la personne envisagée. 

Ceci étant dit, il est donc important pour un candidat, de soigner sa présence en ligne et notamment son profil Linkedin : 

  • Détaillez vos expériences, vos compétences, vos formations, 
  • Montrez que vous êtes en veille sur votre domaine d’expertise, 
  • Évitez tout comportement que vous n’auriez pas devant vos recruteurs (votre activité est publique, ne l’oubliez pas). 

Compétences et qualités requises 

Au-delà de la formation, qui a son importance selon le poste, ce sont aussi certains savoir-faire et savoir-être qu’il sera essentiel d’avoir pour trouver un emploi dans la veille. 

Les formations les plus reconnues 

Parmi les formations les plus prisées en intelligence économique, on retrouve : 

  • Le MBA Stratégie et Intelligence économique dispensé par l’École de Guerre Économique 
  • Le titre de Consultant en Intelligence Économique proposé par l’École Européenne d’Intelligence Économique, 
  • Le Master Intelligence Économique à l’IAE de Poitiers,

Les compétences obligatoires 

Parmi les compétences qu’il est nécessaire d’avoir pour faire carrière dans ces domaines, on peut citer : 

  • De solides connaissances en économie et une bonne culture générale, 
  • Des compétences en techniques d’entretien, en analyse de données, en statistiques, en bureautique… 
  • D’excellentes compétences rédactionnelles (rédaction de rapport, de synthèses…) 
  • Il est aussi fortement conseillé de parler anglais.

Les savoirs-être essentiels  

Les compétences peuvent s’acquérir dès lors qu’une personne est suffisamment curieuse. Mais le savoir être est bien plus dur à développer. Parmi les qualités qui sont les plus importantes pour exercer dans les métiers de la veille et de l’intelligence économique, on retrouve : 

  • une curiosité sans limites, 
  • un esprit d’analyse, 
  • un esprit de synthèse, 
  • un esprit méthodique, 
  • une bonne communication,
  • faire preuve d’empathie, 
  • de discrétion, 
  • et de persévérance. 

Si le métier de chargé de veille vous intéresse, mais que vous ne savez pas encore trop comment y accéder, consultez notre article sur comment devenir chargé de veille. Vous y trouverez des informations complémentaires pour vous aider dans la construction de votre parcours professionnel. 

En tout cas, nous espérons qu’avec tous ces conseils, vous trouverez rapidement un emploi qui correspond à ce que vous recherchez. 

Quelles sont les différentes étapes du cycle de veille ?
Veille stratégique
7/2/2023

La veille est une activité itérative qui vise à surveiller activement l’environnement d’une organisation, quel que soit son secteur d'activité. Il existe plusieurs types de veille, notamment la veille technologique, la veille commerciale ou encore la veille e-réputationnelle. Dans le cadre d’une entreprise, la mise en place d’un dispositif de veille est une pratique qui consiste à placer sous surveillance son environnement direct et indirect afin de détecter des opportunités et réduire les incertitudes : 

  • activités des concurrents du secteur, 
  • tendances d’un secteur, 
  • évolutions technologiques… 

Dans la plupart des organisations, la veille constitue une activité hautement stratégique. Elle est souvent menée par les dirigeants ou les managers, car elle a pour but de faciliter les prises de décisions stratégiques afin d'augmenter la performance des entreprises. 

Bien souvent, les entreprises utilisent des outils de veille stratégique afin de centraliser leur processus de veille et d’automatiser certaines étapes. Ce processus est assez semblable d’une organisation à une autre car il s’appuie sur les étapes du cycle de veille :

Étape 1 : Le cadrage du besoin d’information 

Le cadrage est le premier niveau d’un cycle de veille. Il correspond à la définition du besoin en information. Le plus souvent, cette phase permet de définir la thématique, le champ sémantique, les acteurs du domaine ainsi que les axes de recherche qui serviront de base à la veille. Cette étape du cycle de veille est cruciale, elle permet de mettre en place une stratégie qui vise à comprendre le contexte, le besoin de surveillance et de spécifier les objectifs et les éventuelles contraintes. Dans certains cas, cette phase s’accompagne d’un travail de recherche documentaire (desk research ou secondary research) ou d’entretiens qualitatifs auprès des personnes expertes pour affiner la définition du périmètre de la veille et sa compréhension par le veilleur. 

Par ailleurs, le cadrage permet également de cibler les mots clés pertinents ainsi que les sources d’information qui devront être surveillés lors des étapes suivantes du cycle de veille. Elle peut donner lieu à la création d’un plan de veille qui servira par la suite à paramétrer le système de veille. 

Enfin, c’est également pendant cette phase que vous pourrez commencer à identifier les différents outils qui devront être utilisés pour répondre au besoin d’information exprimé.

Étape 2 : Le sourcing 

L’étape du sourcing vise à identifier, de la façon la plus complète qui soit, les différentes sources d’information à exploiter pour répondre aux objectifs du projet de veille. Il existe différents types de sources : 

  • Les sources externes et ouvertes : presses, données publiques… 
  • Les sources internes (formelles ou informelles) : cloud, serveurs, messageries… 
  • Les sources payantes : presse spécialisée, abonnements premium… 

En général, l’identification des sources commence à se faire lors de l’étape du cadrage. En effet, les destinataires de l’information, lorsqu’ils sont sollicité pour détailler leur besoin d’information, fournissent également les sources d’informations sur lesquels ils souhaitent que s’appuie la collecte. L’étape de sourcing vient donc compléter la liste de sources déjà existantes. 

L’étape du sourcing comprend également la qualification de ces sources en fonction de différents critères : 

  • nature de l’information,
  • format de l’information récolé, 
  • niveau de fiabilité…

Il est préférable d'identifier toutes les sources existantes sur un marché, quitte à choisir d’en exclure certaines, plutôt que de réaliser un sourcing trop réducteur.

En ce qui concerne le choix de votre outil de veille, assurez-vous que les sources dont vous avez besoin sont bien disponibles. Si ce n’est pas le cas, renseignez-vous sur la possibilité d'en ajouter ! Dans bien des cas, l’éditeur du logiciel pourra vous apporter une solution. C’est le cas pour notre logiciel Algorithma. Notre logiciel étant encore en cours de développement, nous nous appuyons énormément sur les demandes de sources faites par nos utilisateurs. 

Étape 3 : La collecte de l’information 

La collecte d’informations est une étape itérative du cycle de veille qui vise à récupérer les informations correspondant au besoin exprimé (étape 1) auprès des différentes sources identifiées lors du sourcing (étape 2).

Face à la quantité d’informations qui peuvent exister sur un sujet, les entreprises privilégient souvent l’automatisation de cette étape. Cela permet notamment aux chargés de veille de ne pas passer à côté de certaines informations stratégiques et de maintenir une régularité dans leur travail de collecte. 

Avec Algorithma, nous avons souhaité répondre à deux façon différentes de collecter de l’information, en général complémentaires : 

  • La recherche d’information active via la barre de recherche, qui consiste à passer au crible toutes les informations qui existent déjà sur un sujet. Dans le cas d’un premier projet de veille, cette étape est indispensable. Elle permet de ratisser le sujet à traiter avant d’envisager une automatisation de la remontée de l’information. Dans le cas de certains projets de veille, menés sur le très court terme par exemple, ce mode de recherche d’information sera suffisant.
Recherche active effectuée depuis le logiciel Algorithma
Recherche active effectuée depuis le logiciel Algorithma
  • La recherche d’information passive via l’automatisation de la collecte. Dans le cas de projet de veille mené sur le long terme ou avec un besoin d’information régulier sur un sujet, l’automatisation sera obligatoire tant la quantité d’information est importante. 
Recherche passive effectuée depuis le logiciel Algorithma
Recherche passive effectuée depuis le logiciel Algorithma

Dans Algorithma, la création de dossier de veille permet de rassembler dans un espace unique toutes les informations, qu’elles aient été collectées de façon active ou passive. 

Étape 4 : L’analyse de l’information 

Lorsque l'information est collectée, arrive ensuite la phase d'analyse de cette information. 

C’est une étape indispensable car même si l’information collectée est correctement filtrée, il faudra s’assurer qu’elle correspond bien à 100% au besoin d’information du destinataire. 

Il faut donc prévoir une étape de vérification de l’information avant d’envisager son exploitation ou sa distribution.

Dans la plupart des cas, l’analyse consiste à :

  • les filtrer en fonction de certains critères, 
  • classer les informations en fonction de thématiques, 
  • vérifier leur pertinence et leur fiabilité en les croisant,
  • annoter ou résumer des informations complexes, 
  • compléter un propos en apportant une information supplémentaire…

Une fois cette étape de traitement effectuée, les résultats peuvent alors être exploités et pensés pour la diffusion. 

Étape 5 : La diffusion de l’information 

La diffusion permet de clôturer le cycle de veille. Cela consiste à mettre à disposition des informations sous forme de livrables aux personnes concernées. La restitution des informations peut se faire de plusieurs façons : 

  • à l’oral lors de réunions, 
  • via le chat interne de l’entreprise,
  • dans un document papier distribué régulièrement,
  • par le biais d’une newsletter régulière, 
  • de façon ponctuelle par e-mail… 

Ce choix dépendra des contraintes de l’entreprise, du type de destinataire et du comportement attendu en réponse (lecture, interactions, partage…). 

La mise en place d’un dispositif de veille au sein d’une entreprise s’appuie dans la majorité des cas sur ces 5 étapes. Elles permettent d’établir un cadre reproductible, quels que soient le besoin et le contexte de l’entreprise et de son marché. La plupart des produits respectent ce cycle de veille de l'identification du besoin jusqu'à la diffusion des informations. Les outils proposent souvent des fonctionnalités qui permettent de répondre à chacune de ces étapes. 

Nous espérons vous avoir permis d'identifier les étapes clés à la mise en place de votre processus de veille. N'hésitez pas à nous contacter, notre équipe sera ravie d'échanger avec vous. 

L’intelligence économique comme culture d’entreprise
Intelligence économique
7/2/2023

Selon le Rapport Martre de 1994, l’Intelligence économique (IE) est une approche stratégique globale qui vise à accompagner l’entreprise dans ses actions à divers niveaux d’activité (interne, externe, local, intermédiaire et international). En 2005, le référentiel établi par le groupe de travail d’Alain Juillet a défini l’IE comme la maîtrise et la protection de l’information stratégique utile aux acteurs économiques. L’accent est alors mis sur le rôle déterminant de la connaissance pour favoriser la croissance, tout en incorporant la nécessité de protéger l’information à haute valeur ajoutée. En d’autres termes, l’IE est une interface entre l’entreprise et son secteur d’activité. Elle constitue le socle de sa compétitivité et est une condition à sa survie dans un contexte concurrentiel exacerbé.

De nombreuses entreprises, même de taille modeste, pratiquent l’IE sans le savoir. Le simple fait d’être présent et actif dans un secteur d’activité implique effectivement un certain niveau de compréhension et de connaissances de son environnement. Paul-Marie Edwards, dirigeant de PME et enseignant, parle du degré zéro de l’IE. La pratique avancée de l’IE nécessite quant à elle la présence d’une vraie culture de l’information, et la mise en place d’un système de gestion (identification, collecte, analyse et diffusion) et de protection systématique de l’information stratégique. L’entreprise doit pouvoir être réceptive aux moindres évolutions de son environnement tout en préservant ses informations stratégiques. 

Le rôle des dirigeants dans la construction d’une culture de l’information collaborative

La démarche repose ainsi sur la construction d’une culture informationnelle collaborative des dirigeants. Cette culture de partage des informations garantit l’accès aux ressources intangibles nécessaires à la gestion de l’entreprise. Annette Béguin-Verbrugge et Susan Kavacs (2001) définissent la culture informationnelle comme « un ensemble de connaissances et savoir-faire partagés dans une communauté (qui) permettent de situer, de repérer, de qualifier, de traiter et de communiquer des informations de manière pertinente ». 

C’est dans ce cadre que les acteurs et les dirigeants des entreprises vont « construire, organiser, classer les connaissances » (Liquète et Kovacs 2013). Cette culture informationnelle collaborative repose sur les acteurs qui la mettent en œuvre et dont les compétences sont mises à profit pour atteindre les objectifs de l’organisation » (Mallowan 2013) – et elle est au cœur du processus d’IE en entreprise. 

La prise de conscience de la valeur de l’information stratégique par tous les acteurs de l’organisation 

En effet, quelle que soit la qualité du système d’information de l’entreprise, l’information n’a en elle-même aucun sens. Ce sont les hommes et les femmes qui, en mobilisant leurs connaissances, lui donnent du sens par leur interprétation. Cette culture de l’information doit donc se traduire par une curiosité partagée pour la connaissance et la compréhension de l’environnement dans lequel évolue l’entreprise, dans un mode de recherche et d’analyse constante de l’information. L’implication et la coopération des acteurs de la structure sont donc des prérequis à la mise en œuvre d’une démarche d’IE, et doivent être un élément constitutif de la culture d’entreprise. 

La culture d’entreprise permet effectivement d’encadrer et de prévoir les comportements des acteurs de l’entreprise : entre eux (et avec la direction), avec les clients, prospects et fournisseurs/prestataires. Elle doit assurer la cohérence de la structure et permettre une communication efficiente entre ses membres. Une culture d’entreprise favorable encourage en effet l’implication et la participation, et renforce le sens de responsabilité et de propriété de ses membres. L’IE fait appel à la fois à des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être : c’est un état d’esprit. Chaque membre de la structure peut tenir le rôle de « veilleur » et être conscientisé à la valeur de l’information et à l’importance de la protéger. Il est important d’assurer à la fois une bonne circulation et une bonne protection des connaissances au sein de la structure.  La démarche d’IE s’appuie sur les ressources de l’intelligence collective, c’est-à-dire sur le partage et la valorisation de l’information par l’ensemble des parties prenantes, suivant le postulat que chaque membre de la structure dispose d’informations à forte valeur ajoutée. La culture d’entreprise doit favoriser ses échanges internes qui permettent à la fois d’apporter de nouvelles expertises et perspectives autour de la table et de croiser l’information dite formelle (accessible en ligne par exemple) et informelle (pas directement accessible) dans le but d’extraire du sens et de produire une analyse pertinente – ce qui in fine améliore entre autres le processus de prise de décision. 

A titre d’exemple, une entreprise dont la démarche d’IE fait partie intégrante de la culture d’entreprise sera mieux préparée pour tirer profit d’un salon professionnel, tout en étant aussi mieux protégée contre d’éventuelles fuites de connaissances. Si les employés sont sensibilisés et à jour sur ce que représente l’information stratégique pour l’entreprise, ils pourront plus facilement savoir ce qui peut ou ne peut pas être diffusé, tout en étant dans une posture curieuse et alerte vis-à-vis de leur environnement (observer l’organisation et les interactions sur les autres stands par exemple). 

L’avantage concurrentiel des entreprises qui pratiquent l’intelligence économique 

L’Intelligence économique comme culture d’entreprise peut permettre aux petites et très petites entreprises de se saisir de ces questions. C’est un modèle qui s’adapte à leurs particularités structurelles, organisationnelles et humaines ; et qui vient renforcer les stratégies informelles intuitives déjà mises en place par ces petites structures (Claire d’Hennezel 2017).

En utilisant toutes les sources d’informations disponibles, l’IE permet ainsi à l’entreprise d’appréhender au mieux son environnement : 

  • les stratégies de ses concurrents, 
  • les tendances de fonds et les signaux faibles du secteur, 
  • les dynamiques territoriales et internationales, etc. 
  • pour mieux s’y positionner. 

Elle peut le faire en adaptant sa stratégie (anticipation, innovation, etc.), en se protégeant plus efficacement (maîtrise des risques industriels/commerciaux/financiers/réputationnels) et en développant des actions concrètes d’influence pour « peser sur les organisations qui établissent les règles juridiques et les normes » (Martre 1994). 

Le rôle de la veille informationnelle en entreprise
Veille stratégique
31/1/2023

Quel que soit son secteur d’activité, une entreprise baigne dans un environnement extrêmement riche en informations : activités des concurrents, évolution d’une réglementation, évolution de la connaissance sur un sujet… Pour prendre de bonnes décisions et conserver sa place sur un marché, une entreprise est tenue de s’informer tout au long de son existence. Cette pratique essentielle à la survie d’une entreprise, c’est la veille informationnelle. 

Dans certaines entreprises, cette collecte d’informations est pratiquée de façon informelle, irrégulière ou peu rigoureuse. Mais dans un contexte de concurrence mondialisée et d’évolution rapide de l’environnement économique, les entreprises prennent conscience de la nécessité de structurer et d’organiser un dispositif de veille informationnelle performant et pérenne. La veille informationnelle n’est plus une activité support, elle une fonction stratégique à part entière. 

Qu’est-ce que la veille informationnelle ?

On appelle veille informationnelle toute démarche consistant à rechercher et collecter de l’information sur un ou plusieurs sujets, dans un but précis. Un projet de veille peut être formalisé ou non, automatisé ou manuel. La veille informationnelle s’applique autant aux particuliers qu’aux professionnels, quel que soit leur statut juridique, qu’il s’agisse d’organismes publics ou privés, de grandes entreprises ou de PME. Toutes ces organisations intègrent leurs activités dans un marché qu’elles se doivent de connaître.

Dans le cas des entreprises, la veille informationnelle revêt une importance particulière car elle permet de nourrir la prise de décision et les orientations stratégiques. On parle alors de veille stratégique. 

Afin de tirer avantage de la veille au sein de l’entreprise, un système organisé doit être mis en place. Le nombre de sources d’information potentielles est tel qu’il n’est pas envisageable d’effectuer ce travail manuellement. 

Pour cela, il existe des outils de veille, gratuits ou payants, du plus simple au plus perfectionné, pour aider les entreprises à développer un dispositif de veille informationnelle efficace.

Quel est le rôle de la veille informationnelle en entreprise ?

Afin de rester compétitive, une entreprise doit se maintenir informée sur ce qui constitue l’environnement dans lequel elle évolue. Cela comprend principalement : 

  • son marché, 
  • son secteur d’activité, 
  • son environnement concurrentiel, 
  • ses clients, 
  • ses fournisseurs,
  • ses partenaires. 

D’autres sujets peuvent être importants pour l’entreprise, notamment les aspects juridiques avec les normes et la réglementation, ou encore les aspects marketing avec le suivi et l’analyse des besoins de ses prospects cibles et la maîtrise de son image. 

La veille informationnelle est donc nécessaire à toute entreprise ou toute organisation souhaitant se développer et connaître en temps réel l’actualité de son secteur. Car dans un monde en constante et rapide évolution (le contexte économique, technologique, ou encore juridique…) il est important pour toute entreprise de savoir s'adapter et d’innover pour ne pas se faire rattraper par la concurrence. Par conséquent, avoir une information fiable et actualisée aide l’entreprise à maintenir une longueur d’avance sur ses concurrents qui ne pratiqueraient pas cette démarche de veille mais aide également à anticiper et surveiller les différentes tendances du marché.

Les objectifs de la veille

La mise en place d’un système de veille répond à un ou des objectifs identifiés au préalable. 

L’un d’entre eux est de rester informé des tendances du marché, des besoins de vos clients ou de vos prospects et de l’image qu’ont vos produits ou vos services auprès des acteurs du marché. Avoir ces informations en temps réel vous permet d’anticiper et de planifier : mettre en place des plans d’action, planifier de nouvelles offres, concevoir une communication plus efficace. L'utilisation d'un outil de veille permettra la surveillance et l'analyse des résultats.

Observer la concurrence

Un autre objectif de la veille informationnelle est de « garder de l’avance ». En surveillant l’actualité de vos concurrents, vous pouvez orienter votre prise de décision et établir des actions destinées à vos cibles communes. Pour cela, la veille portera en particulier sur la communication des entreprises concurrentes, les événements qu’elles organisent ou auxquelles elles participent, les offres qu’elles proposent et aussi leurs recrutements (nombre de recrutements et profils recrutés).

Détecter des opportunités business

La veille stratégique en entreprise permet également de trouver de nouvelles opportunités d’affaires, que votre entreprise soit déjà un acteur reconnu sur son marché ou qu’elle cherche à se faire connaître. Une veille sur l’environnement de votre entreprise (clients, fournisseurs, partenaires) et votre secteur d’activité (concurrents, nouveaux acteurs…) fera apparaître de nouvelles niches voire un nouveau marché, de nouveaux partenaires potentiels, des relais et même des influenceurs !

Surveiller son e-réputation

Par ailleurs, peut-être avez-vous besoin de connaître l’image de votre entreprise (ou de votre marque) auprès de votre cible, la manière dont elle est perçue. Savez-vous par exemple ce qui se dit de vos produits, services ou de votre entreprise sur les réseaux sociaux et sur internet en général ? Il s’agit là de définir une veille sur votre réputation ou votre « e-réputation » : votre image de marque sur internet. Obtenir ces informations vous permet de garder la main sur votre image, en corrigeant une erreur de communication éventuelle, en adaptant la communication sur vos produits suivant les attentes des consommateurs et même en réfléchissant à réorienter votre offre pour répondre aux besoins de votre cible.

Identifier des innovations

De plus, si votre entreprise évolue dans un domaine scientifique ou technique particulier, il est bien sûr nécessaire d’être à l'affût des dernières tendances et des dernières innovations dans votre secteur. Vous identifiez alors les différentes sources d’informations comme la presse spécialisée, les publications scientifiques, les communications d’acteurs reconnus dans votre domaine et l’activité de vos concurrents. 

S'assurer de la conformité de son organisation

L’information juridique et réglementaire peut également avoir une valeur importante pour votre entreprise, notamment si elle se trouve dans un secteur innovant, sensible ou en évolution rapide. Vous avez alors besoin de savoir rapidement quelles sont les nouvelles normes, lois, règlements sur un sujet précis, avec la jurisprudence éventuelle qui les accompagne.

Tous ces objectifs de veille ne s’excluent pas l’un l’autre et sont au contraire complémentaires. S’il est impossible de veiller en une seule fois l’ensemble des informations liées à une entreprise, il est en revanche pertinent de mettre en place un ou plusieurs types de veille en fonction de vos besoins. Les veilles sectorielle, commerciale, concurrentielle, technologique, réglementaire ou encore l’e-réputation se complètent. Leur mise en œuvre s’effectue en collaboration avec chaque acteur ou service interne concerné au sein de votre entreprise.

Comment mettre en place une veille informationnelle ?

Mettre en place ces pratiques, que la veille soit informationnelle ou stratégique, se fait à travers différentes étapes clés. 

La première étape après avoir défini vos objectifs et vos besoins avec les services concernés (commercial, marketing, R&D…), est de lister les différentes sources d’information qui vous seront utiles.

La seconde étape, quelles que soient les sources et l’outil choisis est la collecte d’informations. Elle passe par la création de requêtes sous forme de mots-clés ou d’expressions-clés précises dans le but de collecter des résultats précis, en lien avec le sujet à couvrir. Cela peut être par exemple le nom de vos concurrents, leurs comptes sur les réseaux sociaux, le nom de votre entreprise ou de votre marque pour veiller votre e-réputation, le nom de technologies liées à vos produits ou plus généralement un secteur d’activité. Vous pourrez, lors de la phase de test, effectuer des contrôles de mots clés afin de vous assurer de la fiabilité du moteur de recherche en analysant les résultats pertinents ainsi que les résultats non pertinents. 

La mise en œuvre d’une veille informationnelle au sein de votre entreprise est donc un atout important pour son développement, sa compétitivité mais aussi son image ! Afin que sa mise en œuvre soit efficace, il sera important d'identifier les éléments qui pourront améliorer votre veille (les sources sont-elles à jour et sont-elles toutes disponibles ? Les mots clés apportent-ils des résultats pertinents permettant de répondre à vos objectifs ? L'outil est-il assez performant, proposent-ils toutes les fonctionnalités dont vous avez besoin avec une interface simple ?) 

Quels outils pour mettre en place une veille informationnelle ?

Il existe plusieurs outils qui permettent de mettre en place une veille informationnelle. Ces différents logiciels peuvent être classé de la manière suivante : 

  • Gratuit : Google Alerts, Talwalker Alerts 
  • Freemium : Netvibes, Inoreader, Feedly
  • Payant : Algorithma, Sindup, Flusio

Les logiciels gratuits

Si vous optez pour un outil de veille gratuit comme Google Alerts, la mise en place de votre système de veille sera extrêmement simple : Il vous suffira de définir la requête de surveillance et Google se chargera de vous faire remonter les actualités qui correspondent. 

Si les outils de veille gratuits permettent de suivre quelques actualités à titre personnel, ils ne permettent pas la mise en place d’un véritable dispositif de veille, notamment au sein d’une entreprise. Pour rappel, le cycle de veille se compose de plusieurs étapes : le cadrage du besoin, le sourcing, la collecte, l’analyse et la diffusion. 

Les logiciels payants 

Pour couvrir l’intégralité du cycle de veille et alimenter correctement la prise de décision stratégique, il sera nécessaire d’opter pour un logiciel de veille plus complet. Les principales fonctionnalités qu’ils proposent permettent à la fois de collecter l’information de façon très précise, mais également de l’analyser et de la diffuser. 

Dans le cas d’Algorithma, vous pouvez par exemple : 

  1. Créer un espace de travail collaboratif dans lequel vous pourrez créer différents dossiers de veille - chaque dossier correspondant à un périmètre à surveiller.
  2. Collecter automatiquement l’information à partir de plusieurs sources et la filtrer grâce à des requêtes plus ou moins complexe. 
  3. Une fois l’information collectée, vous pourrez alors l’analyser en vous faisant assister de certaines fonctionnalités d’analyser sémantiques (analyse de sentiments, détection d’entreprises, de personnes ou de concepts…) 
  4. Enfin, les dossiers de veille vous serviront à alimenter vos canaux de communication. 

L’évolution de la veille en entreprise

Au fil des années, la veille en entreprise n’a cessé d'évoluer pour s'adapter aux changements technologiques et sociaux. Au début, elle se faisait essentiellement de manière manuelle, en surveillant les publications de la presse écrite. Avec l’apparition d'Internet, les entreprises ont commencé à utiliser des moteurs de recherche pour trouver des informations pertinentes et plus rapidement. Puis, avec l'explosion des réseaux sociaux et l'arrivée des Big Data, la veille est devenue de plus en plus automatisée et personnalisée. Les entreprises utilisent maintenant des outils de surveillance en temps réel pour leur projet. 

Comment trouver le flux RSS d’un site ?
Veille stratégique
24/1/2023

Un peu désuet, mais jamais démodé, le flux RSS représentent un allié de choix pour celles et ceux qui souhaitent faire de la veille stratégique. Le flux RSS respecte des règles de structuration qui permettent à un grand nombre d’acteurs du web d’accéder et de lire le contenu d’une page web fraichement mis à jour.

L’utilisation de ce format permet notamment de récupérer automatiquement

  • le titre d’un article,
  • le lien de l’article,
  • la description de l’article,
  • le titre du site,
  • le lien de l’image….

De nombreux sites rendent disponibles leur flux RSS afin de permettre, notamment aux veilleurs, d’agréger automatiquement le contenu qu’ils publient.

Dans cet article, découvrez comment trouver les flux RSS d’un site internet afin de les utiliser dans votre logiciel de veille :

Accédez à la page des flux RSS grâce à l’icône “Flux RSS”

Comme pour accéder aux réseaux sociaux, certains sites internent proposent de façon explicite l’accès à leur flux RSS. Pour cela, il vous suffit de cliquer sur l’icône “flux rss”, souvent situé à côté des différentes icônes des réseaux sociaux, dans le bas de la page du site.

Utilisez une extension qui détecte le flux RSS de votre page

Il existe des extensions de navigateur qui permettent de détecter automatiquement la présence ou non d’un flux RSS sur une page web. Si vous utilisez Google Chrome, voici 3 extensions qui vous permettent d’identifier la présence d’un flux RSS lors de votre navigation sur un site :

Extension Abonnement RSS

Capture d’écran montrant l’extension Abonnement RSS

RSS Reader Extension

Capture d’écran montrant l’extension RSS Feed Reader

Ces extensions proposent toutes des versions gratuites.

Utilisez les fonctions site:nomdusite.fr et inurl:rss sur Google

Pour celles et ceux qui ont ponctuellement besoin de trouver le flux RSS d’un site, il existe une technique assez simple. Elle consiste à rechercher, parmi toutes les pages d’un site (site:), une page qui contiendrait le terme “rss” dans l’url (inurl:rss).

Il vous suffit donc d’écrire la requête suivante dans la barre de recherche de Google :

site:nomdusitequivousinteresse.fr inurl:rss

Les résultats qui apparaîtront seront forcément des pages du site que vous avez indiqué, et qui contiennent le terme “rss” dans l’url. Il y a donc de grandes chances pour qu’il s’agisse de la page que vous recherchez.

Recherchez un fichier .xml ou le texte “rss” dans le code source du site

Si vous aimez farfouiller dans le code source des sites, cette option devrait vous plaire. Rendez-vous sur page d’accueil du site qui vous intéresse, faites clic-droit, puis sélectionnez “afficher le code source de la page”.

Faites cmd+f puis taper “rss”, “feed” ou encore “xml” pour identifier le lien du flux RSS.

Lorsqu’ils sont bien nommés, les flux RSS se retrouvent généralement assez facilement grâce à cette méthode.

Tentez de construire l’url à partir de probabilités

Les url de flux RSS sont habituellement construites de la même façon. C’est d’ailleurs pour cette raison que les deux techniques précédentes fonctionnent si bien. Elles permettent de chercher de façon très précise, directement dans un site, une suite de caractères qui a de grandes chances de correspondre à l’url recherchée.

Mais s’il y en a parmi vous qui aiment les défis, sachez qu’il est également possible de reconstituer entièrement l’url en question. Tout comme il est possible de reconstituer une adresse e-mail en faisant preuve d’un peu de déduction, il est également possible de deviner l’url d’un flux RSS en ajoutant les termes suivants :

nomdusitequivousinteresse.fr/feed

nomdusitequivousinteresse.fr/rss

nomdusitequivousinteresse.fr/flux-rss

nomdusitequivousinteresse.fr/rss-feed

nomdusitequivousinteresse.fr/actualites-rss

etc etc.

Quelques tentatives suffisent en général pour taper juste.

Vous pouvez également vous créer un petit tableur qui vous génèrera automatiquement l’url qui vous intéresse, mais est-ce bien nécessaire ? Avec toutes les techniques que vous venez de découvrir, il ne semble pas vraiment utile de devoir en arriver là. À moins que ce soit pour vous un loisir, dans ce cas, amusez-vous bien !

Exemple d’un cas particuliers : Le monde

Le monde est un modèle en matière d’organisation de flux RSS car chacune de leurs rubriques est rendue disponible de la façon suivante :

https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2019/08/12/les-flux-rss-du-monde-fr_5498778_3236.html

Capture d’écran du site lemonde.fr indiquant la structure des url pour bénéficier du flux RSS.

Dans le cas où les techniques ci-dessus ne fonctionneraient pas, c’est que vraisemblablement, le site ne propose pas de flux RSS. C’est le choix qui est fait par de plus en plus de sites qui préfèrent que les internautes viennent d’eux-mêmes sur leur site pour accéder à leur contenu plutôt que de pousser leur contenu frais dans un agrégateur de flux.

Dommage pour eux, car cette méthode “push” constitue en général une source de trafic assez qualitative et professionnelle.

Nous vous avons ainsi dévoilé les différentes méthodes pour trouver le flux RSS d’un site internet. C’est maintenant à vous de choisir votre méthode en fonction de vos préférences et de vos compétences.

Top 10 des moteurs de recherche alternatifs à Google
Veille stratégique
18/1/2023

Avec plusieurs milliers de recherches effectuées chaque seconde dans le monde et plusieurs milliards par jour sur le moteur de recherche de Google, il est important de se questionner sur celui-ci ainsi que sur ses alternatives. 

Si vous vous êtes déjà questionné sur “Pourquoi j’utilise Google ?”, “Quel autre moteur de recherche utiliser ?”, ou encore “Que font les autres moteurs de recherche ?” alors cet article est fait pour vous. 

Qu’est-ce qu’un moteur de recherche ? 

Un moteur de recherche est un programme qui permet grâce à des mots-clés de trouver des sites internet pertinents. En fonction de ses mots-clés, le moteur de recherche fera apparaître des résultats dans une page de résultats aussi appelée la SERP : Search Engine Result Page. Les premiers résultats seront plus ou moins pertinents en fonction du référencement naturel des sites internet. 

Google : moteur de recherche N°1

Google est à la première place sur le podium des moteurs de recherche, mais rien d’étonnant à cela. Créé en 1998 par deux Américains : Larry Page et Sergey Brin, Google est rapidement devenu le moteur de recherche de référence et l’entreprise a su diversifier ses services en y proposant des outils tels que Google Drive, Google Agenda, Google Meet, etc.

Le moteur de recherche de Google est puissant, en seulement quelques secondes il parcourt des milliers de sites indexés afin de proposer les meilleurs résultats. Il propose également des recherches avancées, nous avons expliqué tout le processus dans un autre article.

Les alternatives à Google en fonction de vos conditions

Respectueux de la vie privée 

Startpage est un moteur de recherche néerlandais qui a été créé la même année que le moteur de recherche de Google soit en 1998. Toutes vos recherches seront anonymisées, ce qui permettra de respecter votre vie privée et ainsi ne pas stocker d’anciennes recherches afin d’effectuer de la publicité ciblée. 

Startpage devant tout de même se financer, des publicités seront tout de même présentes. Néanmoins, ces dernières se baseront sur la recherche en cours et non sur vos anciennes recherches comme expliqué précédemment.

Page d’accueil du moteur de recherche Startpage
Page d’accueil du moteur de recherche Startpage

Sans publicité ❌

Créé en 2008, DuckDuckGo est un moteur de recherche qui met un point d’honneur à la vie privée de ses utilisateurs. Au-delà de ce respect de la vie privée, ce moteur de recherche ne fait apparaître aucunes publicités, qu'elles soient ciblées ou non. Zéro. 

Page d’accueil du moteur de recherche DuckDuckGo
Page d’accueil du moteur de recherche DuckDuckGo

Utilisation rémunérée 💸

Certains moteurs de recherche tels que Swagbucks ou encore Presearch, vous permettent de gagner une monnaie virtuelle pour chaque recherche effectuée. Cette monnaie virtuelle pourra bien évidemment être convertie en euro. 

Page d’accueil du moteur de recherche Swagbucks
Page d’accueil du moteur de recherche Swagbucks
Page d’accueil du moteur de recherche Presearch
Page d’accueil du moteur de recherche Presearch

Made in France 🇫🇷

Le moteur de recherche Bleu, Blanc, Rouge se nomme Qwant. Il a été créé en 2011 et lancé en 2013 à Paris par Eric Leandri, Jean-Manuel Roza et Patrick Constant. 

Le moteur de recherche français comporte plusieurs avantages : 

  • Respect du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) 
  • Aucunes collectes de données personnelles
  • Version adaptée aux enfants (développé en collaboration avec le Ministère français de l’Éducation National)
Page d’accueil du moteur de recherche Qwant
Page d’accueil du moteur de recherche Qwant

Éco-responsable ♻️ 

Plusieurs moteurs de recherche éco-responsables ont vu le jour ces dernières années. En voici quelques-uns :

Écosia est un moteur de recherche allemand qui a été créé en 2009. Son principe est simple, consacrer 100% de leurs revenus à l’action climatique, notamment à travers la plantation d’arbres. 

Page d’accueil du moteur de recherche Ecosia
Page d’accueil du moteur de recherche Ecosia

Créé en 2015, Lilo est un moteur de recherche qui en plus d’être éco-responsable est français. Contrairement à Écosia, Lilo permet aux utilisateurs de choisir le projet dans lequel ils souhaitent investir.

Page d’accueil du moteur de recherche Lilo
Page d’accueil du moteur de recherche Lilo

Plusieurs autres moteurs de recherche français et éco-responsable existent : YouCare ou encore Écogine

Page d’accueil du moteur de recherche youcare
Page d’accueil du moteur de recherche youcare
Page d’accueil du moteur de recherche ecogine
Page d’accueil du moteur de recherche ecogine

ChatGPT 🤖

Depuis le mois de novembre 2022 nous entendons parler du ChatGPT créé et entraîné par OpenAI. ChatGPT est un programme informatique conçu pour aider les gens à trouver de l'information et à résoudre des problèmes. 

Nous avons échangé avec ChatGPT, voici un extrait :

Algorithma : « Es-tu un moteur de recherche ? »

ChatGPT : « Je suis un modèle de langue grande entraîné par OpenAI et je suis conçu pour comprendre et répondre aux questions posées en langage naturel. Je ne suis pas un moteur de recherche au sens traditionnel du terme, mais je peux fournir de l'information sur divers sujets et aider à trouver des réponses à des questions spécifiques. »

Page d’accueil du ChatGPT
Page d’accueil du ChatGPT
Mettre en place une veille stratégique sur les réseaux sociaux
Veille stratégique
27/12/2022

La veille stratégique en entreprise est une démarche importante pour définir votre stratégie. Elle peut porter sur plusieurs aspects, en fonction de ce qu’il vous semble important de surveiller : le marché, la concurrence, l’innovation… Une veille spécifique s’est développée ses dernières années en même temps que le Web 2.0 : la veille sur les réseaux sociaux.

Qu’est ce que la veille stratégique sur les réseaux sociaux ?

Les réseaux sociaux représentent aujourd’hui une véritable source d’information pour les entreprises. Plus d’une personne sur deux dans le monde les utilisent et la plupart des entreprises sont présentes sur au moins un réseau social.

Mettre en place une veille stratégique sur les réseaux sociaux vous permet de recueillir des informations sur l’environnement de votre entreprise. Le but est de les analyser afin d’orienter vos décisions stratégiques.

On appelle aussi la veille sur les réseaux sociaux « social media monitoring » ou « social listening ». Sa mise en œuvre comprend plusieurs étapes : bien définir ses besoins, organiser le système de surveillance, traiter les données et diffuser l’information finale.

Quelles sont ses avantages ?

Votre entreprise a tout intérêt à veiller les réseaux sociaux car les informations qui s’y trouvent ne sont pas forcément présentes sur d’autres sources d’information. Elle en tirera plusieurs bénéfices.

E-réputation

Si votre entreprise est présente sur un ou plusieurs réseaux sociaux, il est pertinent de surveiller son image auprès de votre cible et la manière dont sa communication est perçue. C’est ce que l’on appelle la « e-réputation ». Maîtriser sa réputation numérique est utile pour éviter le phénomène du bouche à oreille négatif (le fameux « bad buzz »). 

La présence sur un nouveau réseau social ne se crée pas sans avoir au préalable défini une stratégie éditoriale. Celle-ci s’accompagne de la surveillance des réactions et commentaires et de l’interactivité avec les utilisateurs. Un manque de suivi de vos publications ou de régularité de ces dernières peut rapidement ternir l’image de votre entreprise.

Le but est de connaître la perception qu’a votre audience de votre entreprise, de votre ou vos marques. L’audience ou la cible comprend l’ensemble des personnes / entreprises qui vous suivent et à qui vous souhaitez vous adresser.

De cette manière, vous devancez un éventuel problème et pouvez mettre en place une réaction appropriée.

Veille concurrentielle

Votre entreprise a déjà pu mettre en place une veille concurrentielle : la veille sur les réseaux sociaux peut la compléter. Vous vous positionnez par rapport à vos concurrents et repérez d’éventuelles nouvelles opportunités de business. Vous identifiez également les nouveaux acteurs sur le marché.

En associant des informations chiffrées et qualitatives, vous évaluez votre positionnement sur les réseaux sociaux en comparaison avec celui de vos concurrents. Les données chiffrées sont par exemple l’évolution du nombre de vos abonnés ou le nombre et la périodicité de vos publications. Les données qualitatives sont la stratégie éditoriale, les types de visuels utilisés ou encore la réputation.

Vous avez ainsi la possibilité de réorienter votre stratégie pour vous différencier de vos concurrents.

Veille clients et prospects

La veille stratégique sur les réseaux sociaux est aussi l’occasion de mieux comprendre les besoins de vos clients ou de vos prospects. En mettant en place une surveillance de leurs profils, vous connaissez mieux leurs attentes sur vos produits ou vos services. Vous pouvez alors orienter différemment votre stratégie commerciale ainsi que votre communication auprès de cette cible.

Collecter et intégrer les retours de vos clients vous permet d’améliorer la qualité de votre offre. Vous établissez une tendance par rapport aux réactions sur vos publications et aux performances de celles-ci. À partir de ces données, vous informez les différents services concernés qui adapteront, si nécessaire, l’offre de produits et services pour répondre aux nouveaux besoins.

Comment mettre en place une veille sur les réseaux sociaux ?

Comme pour toute veille, la première étape est de définir ce que vous recherchez et pour quelles raisons. Souhaitez-vous connaître l’image de votre entreprise sur les réseaux (e-réputation) ? Votre service commercial ou marketing aimerait améliorer l’expérience client ? Vous souhaitez mieux vous positionner par rapport à vos concurrents ?

La mise en place d’une veille sur les réseaux se fait en collaboration avec le service concerné : commercial, marketing, R&D, service client.

Il existe aujourd’hui un certain nombre d’outils de veille capable d’automatiser la surveillance des médias sociaux et de vous aider à analyser les informations collectées. Car la quantité d’informations échangées pouvant vous intéresser peut être considérable ! Ces outils suivent en temps réel ce qui se dit sur votre marque, vos produits ou votre entreprise sur les réseaux sociaux et aussi sur les blogs et forums de discussion. Vous pouvez également les paramétrer pour collecter ces informations sur vos concurrents.

A partir d’un mot-clé, tous les contenus mentionnant ce terme sont collectés. Des fonctionnalités analysent ces données et vous les retranscrivent sous la forme de tableaux de bord et de statistiques. Il est possible de surveiller bien sûr les plateformes sur lesquelles votre entreprise est présente mais également celles où elle ne l’est pas, par exemple pour faire une veille sur vos concurrents. Par ailleurs, même si vous n’êtes pas présent sur un réseau social, la probabilité que l’on y parle de vos produits ou de votre marque existe.

Cela peut être aussi un indicateur pour décider de votre présence sur un média social, si la veille fait apparaître que des clients potentiels s’y trouvent.

Plusieurs critères interviennent dans le choix d’un outil de veille sur les réseaux sociaux. On peut notamment citer la variété des types de sources surveillées : peut-on connecter l’outil uniquement aux réseaux sociaux ou à d’autres types de sources comme les blogs ou les forums ? Vérifiez également que tous les contenus (publics) sont pris en compte et jusqu’à quelle période l’outil est capable de remonter. La facilité d’utilisation est un paramètre à intégrer, ainsi que les fonctions de diffusion et partage de l’information : génération de rapports téléchargeables, envoi de newsletters…

Parmi les différentes analyses effectuées par les outils de veille, vous pouvez notamment suivre le nombre de citations d’un mot-clé et son évolution dans la durée. Il est également intéressant d’analysée votre portée (ou « reach »), c’est-à-dire la taille de votre cible potentielle.

D’autres indicateurs sont possibles : l’engagement (interactions sur vos contenus), le « sentiment » (mentions négatives ou positives), les zones géographiques dans lesquelles votre mot-clé est le plus cité ou encore la part de voix (comparaison de votre présence en ligne à celle de vos concurrents).

Exemples de social media monitoring

Dans ce premier exemple, une entreprise de vente de produits à destination du grand public possède des comptes sur Twitter et Facebook. Elle envisage une présence sur le réseau Instagram et souhaiterait, au préalable, observer le comportement de ses concurrents sur ce même réseau.

Pour cela, sa veille portera sur tous les comptes Instagram des concurrents qu’elle souhaite analyser. L’outil de veille paramétré permettra d’identifier les comptes les plus actifs (avec le plus de publications et d’interactions). L’entreprise peut alors s’imprégner de leurs pratiques pour définir une stratégie de communication sur Instagram. D’autre part, elle aura également connaissance des thématiques abordées par ses concurrents et de leurs actualités.

Le deuxième exemple porte sur une entreprise qui a du mal à recruter, malgré une présence sur divers réseaux sociaux : Twitter, Facebook et LinkedIn. Comme elle souhaite toucher la jeune génération, la question d’une présence sur le réseau TikTok se pose. 

Afin d’évaluer comment d’autres entreprises se positionnent sur ce média, elle mettra en place une veille associant des mots-clés (secteur, type de produits) et éventuellement les comptes de ses concurrents déjà actifs sur TikTok. Elle repérera ainsi les stratégies de communication des autres entreprises, la fréquence et le type de leurs publications.

Le dernier exemple concerne un indépendant qui vient de se mettre à son compte. Afin de se faire connaître, il anime sa page LinkedIn sans réel succès. Sans avoir besoin d’outil particulier, il peut veiller « manuellement » le réseau LinkedIn en faisant des recherches par mots-clés (ou hashtags) portant sur ces domaines de prédilection. 

Il identifiera les comptes postant des publications contenant ces hashtags, puis, parmi ces comptes, les plus influents. Le but est de repérer leur manière de communiquer, qui pourra lui donner des idées pour sa propre communication. Le second objectif est d’interagir avec ses comptes (demande de contact, commentaires sur les posts) pour qu’ils le suivent et que son audience augmente.

Ainsi, en définissant bien vos besoins avec les acteurs concernés dans votre entreprise, en choisissant le bon outil, les sources et les mots-clés à surveiller, vous prendrez les bonnes décisions pour orienter votre stratégie de communication, marketing ou commerciale.

Choisir son cabinet de conseil en innovation
Veille innovation
27/12/2022

Les entreprises investissent de plus en plus dans l’innovation à des fins d’anticipation des marchés et d’accroissement de la productivité. Dans un contexte très concurrentiel, elles doivent être en capacité de s’adapter. Face à cette croissance des projets innovants, les cabinets de conseil en innovation ont investi le terrain afin d’accompagner les porteurs de ces projets. Ces dernières années, l’offre de conseil en innovation a explosé et vient compliquer le choix des entreprises. Certains cabinets sont spécialisés en conseil du financement de l’innovation, d’autres en veille innovation ou encore en stratégie de l’innovation. Cette note vise à démontrer l’utilité des cabinets de conseil en innovation et à donner des pistes pour bien les sélectionner. 

Pourquoi faire appel à un cabinet de conseil en innovation ? 

Un cabinet de conseil en innovation apporte de la valeur à l’entreprise en ayant un impact positif sur sa productivité. Dans un premier temps, son accompagnement permet de définir une stratégie d’innovation ambitieuse et pragmatique tout en s’adaptant aux enjeux de demain. Sur le long terme, l’intervention d’un cabinet de conseil permet de pérenniser le processus d’innovation en entreprise et de garantir la qualité et la viabilité des projets.

Les principaux objectifs des cabinets de conseil en innovation se déclinent en trois grandes catégories :

  • L’analyse du processus-innovation et la valorisation des projets innovants : audit puis mise en place de la stratégie d’innovation en passant par de l’acculturation.  
  • L’identification et la définition des solutions financières : analyse des possibilités (aides accessibles, appels à projets…), et préconisation des solutions.
  • L’action : obtention des financements et émergence d’un projet économiquement viable.

Comment choisir son cabinet de conseil en innovation ?

Définition des besoins de l’entreprise

Un premier tri naturel va s’effectuer parmi les cabinets de conseil selon le domaine d’activité et le besoin de l’entreprise. Par exemple, des entreprises de l’économie solidaire et sociale (ESS) ne feront pas appel aux mêmes cabinets que des grands groupes pharmaceutiques. Ensuite, le stade d’avancement de l’entreprise dans le process d’innovation va également affiner la recherche. Une entreprise qui possède une bonne base-innovation n’aura pas les mêmes besoins que celle qui n’en n’a pas. La première se tournera plutôt vers du conseil en financement de l’innovation afin de se délester de tâches chronophages telles que la rédaction de dossiers CIR et CII. Elle peut également solliciter des cabinets de conseil pour mettre en place des formations ponctuelles auprès de ses salariés (workshops, ateliers d’idéation ou de design thinking…). Cela permet la mise à jour des connaissances et bonnes pratiques et garantit un recours optimal à l’intelligence collective.

Une entreprise qui ne possède pas de base-innovation aura un besoin bien plus large. Un cabinet de conseil en innovation plus généraliste, tant sur la partie conseil que financement, est recommandé.  

Évaluation du niveau d’expertise

La renommée d’un cabinet de conseil reste un bon indicateur pour débuter la recherche. Sonder son réseau à la recherche d’avis sur le cabinet permet de se faire une idée de sa réputation. Passer en revue la revue de ses clients et projets d’envergure permet également d’évaluer le niveau d’expertise ;

Toutefois, le conseil en innovation est un domaine en constante évolution et certains cabinets historiques et renommés ont perdu de leur pertinence. Le manque de renouvellement de leur expertise face aux évolutions des marchés et des enjeux peut porter préjudice aux clients. Par exemple, de nombreux cabinets de conseil en innovation n’ont pas su mettre en place un processus de veille efficace et passent à côté d’informations cruciales.

Enfin, un bon cabinet de conseil en innovation doit être capable de faire évoluer son offre en fonction de la demande et du besoin de l’entreprise.

Les consultants sont la vitrine d’un bon cabinet de conseil et doivent être facilement identifiables. Le site internet du cabinet doit présenter les consultants en mettant en avant leurs diplômes (docteurs, ingénieurs…) et leurs domaines d’expertise. Une partie blog alimentée par des publications spécialisées rédigées par les consultants est souvent le reflet d’une bonne expertise.

Outils et process utilisés

L’expertise d’un cabinet s’évalue d’abord au premier contact avec les consultants. La feuille de route doit être claire, précise et pavée de grandes étapes clefs. A titre d’exemple, quel que soit l’état d’avancement du processus-innovation de l’entreprise, la première étape est la phase d’audit et de recueil du besoin. S’assurer qu’un cabinet respecte bien une feuille de route précise avec des étapes incontournables permet de juger de son sérieux.  

Les outils utilisés doivent être adaptés aux besoins de l’entreprise. Un bon cabinet de conseil doit être en mesure de proposer différents outils selon l’état d’avancement du processus-innovation : études prospectives pour un besoin en stratégie ; modules d’intelligence collective pour un besoin en culture ; ou encore validation du potentiel business pour un besoin en projets.

Un cabinet de conseil proposant un service de veille innovation dans ses prestations est immédiatement à considérer. Peu sont ceux qui proposent cette prestation pourtant incontournable à l’heure actuelle.

Pricing

Le pricing doit être clair et adapté aux prestations délivrées. L’entreprise doit être mise au courant de tout service additionnel et de leur coût en amont de la signature d’un contrat. Les réévaluations de pricing se font en concertation avec le client en fonction de l’évolution de ses besoins.

Lisibilité des résultats

Les bénéfices induits par le recours à un cabinet de conseil en innovation doivent se refléter dans les résultats de l’entreprise. L’action d’un cabinet de conseil doit pouvoir être mesurable sur le moyen-long terme grâce à la restitution des résultats que les consultants auront proposés.

Faire appel à un cabinet de conseil en innovation apparaît comme une solution présentant de nombreux avantages. C’est un vrai gain de temps pour l’entreprise et une garantie que la stratégie mise en place correspondra aux attentes du marché. L’expertise des consultants vient faciliter l’implantation des processus-innovation ou vient les renforcer et les pérenniser. Ils peuvent faire monter en compétences les salariés de l’entreprise en les formant à des outils incontournables dans le process-innovation tel que le knowledge-management. C’est donc un investissement sur le long terme, mesurable concrètement pour peu que l’on ait pris soin de sélectionner le bon cabinet.

Les bénéfices liés à la mise en place d’un dispositif d’Intelligence Économique au sein des PME et des ETI
Intelligence économique

Aujourd’hui, plus que jamais, la performance de l’entreprise est dépendante d’un grand nombre de facteurs extérieurs à son environnement interne : 

  • instabilité économique,
  • crise sanitaire,
  • évolutions réglementaires,
  • transformations technologiques…

Compte tenu de toutes ces mutations auxquelles doivent faire face les entreprises, leurs capacités de réaction, d’analyse et d’adaptation doivent être renforcées afin de garantir leur compétitivité.

 Dans le cas des entreprises innovantes et plus particulièrement des petites et moyennes entreprises (PME et ETI), le défi est encore plus grand : les avantages compétitifs acquis par les innovateurs peuvent très vite être rattrapés par un concurrent. La base innovante s’en trouve perpétuellement élargie, voire renouvelée, rendant caduque les innovations entreprises. Les PME et ETI innovantes font davantage face à ce risque concurrentiel puisqu’elles évoluent dans des environnements hautement compétitifs. L'investissement dans un système efficace de management de l’intelligence économique semble donc indispensable pour permettre à ces entreprises de poursuivre leur activité de développement.

Si des systèmes de veille et d’intelligence économique clefs en mains existent sur le marché, l’instauration d’un dispositif d’intelligence économique au sein des PME et ETI passe avant tout par la mobilisation et l’optimisation de ressources  préexistantes. 

L’objectif de cette note est de démontrer les bénéfices de la pratique de l’intelligence économique et de présenter diverses alternatives adaptées aux réalités économiques des PME et ETI innovantes.

«L’intelligence économique peut être définie comme l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l’entreprise, dans les meilleures conditions de délais et de coûts. »1

L’intelligence économique, levier d’accélération de l’entreprise

L’intelligence économique est une gestion de l’information et de la connaissance dans le but d’améliorer la compétitivité grâce à la maîtrise de l’environnement. 

  • Elle apporte en temps voulu et réel des informations et connaissances sur les principaux concurrents et la manière dont ils peuvent nuire à l’entreprise.
  • Elle permet d’informer en continu les dirigeants et les collaborateurs sur le système politique, économique, juridique, social et technologique dans lequel s’inscrit l’entreprise. Tous ces facteurs sont susceptibles d'affecter la position concurrentielle et doivent être pris en compte dans la stratégie d’entreprise.

Anticiper les mutations du marché et détecter les opportunités business 

Le succès à long terme des PME et ETI repose sur un positionnement adéquat avec leur marché actuel et leur capacité à anticiper le marché de demain. La pratique de l’intelligence économique permet dans ce contexte de réduire la part d’incertitude en servant la réflexion stratégique des dirigeants : obtenir et fournir la bonne information au bon moment, pour la bonne personne en vue de prendre la bonne décision. 

Cette détection systématique des menaces et des opportunités permet aux entreprises

  • d’être en avance sur leurs concurrents 
  • et d’être en capacité d’anticiper et non de s’adapter.

Développer un environnement interne propice à la prise de décision intelligente 

L’entreprise doit être considérée comme un système collectif de traitement de l’information en vue d’une prise de décision. La circulation, l’organisation et le traitement des connaissances doivent donc servir l’action d’entreprise

L’intelligence économique constitue une discipline transverse faisant appel à l’ensemble des pratiques de veille, de diffusion, et de protection de l’information. Chaque pôle d’entreprise est donc mis à contribution dans un dispositif de veille efficace puisque c’est l’accumulation et la somme de toutes les informations qui constitue le socle de connaissances pour une entreprise. La maîtrise de l’information devient alors une véritable source de valeur ajoutée.

Comment mettre en place un dispositif d’Intelligence économique efficace au sein d’une PME ou d'une ETI ?

Les principaux freins à la mise en place d’un dispositif d’intelligence économique au sein des PME et ETI sont 

  • la méconnaissance de sa valeur pour l’entreprise,
  • le manque de temps ou le manque de moyens humains, 
  • la méconnaissance des outils, voire l’absence d’outils adéquats. 

Pour initier une démarche d’intelligence économique, tous les collaborateurs doivent être mis à contribution. Au sein des petites structures innovantes, chaque collaborateur doit être considéré comme expert dans son domaine et être capable de mener une veille constante sur son périmètre d’intervention. Cette démarche doit être supervisée et pilotée par la direction, préalablement sensibilisée à la discipline.

Étape 1 : L’expression des enjeux et besoins. 

Définition du périmètre d’action de veille en lien avec le domaine d’activité de l’entreprise afin d’orienter les phases de collecte et de traitement.

Étape 2 : La mise en place d’un processus de veille d’intelligence économique basique assimilable au cycle du renseignement de l’armée.

Un dispositif de veille économique efficace est créateur de culture d’entreprise. Il permet de mieux définir les orientations stratégiques et d’améliorer la circulation de l’information. 

Les PME et ETI qui manquent parfois de temps ou de moyens doivent capitaliser sur l’existant. La sollicitation des bons réseaux constitue alors un point de départ essentiel :

Solliciter les membres du réseau de l’entreprise : 

  • Le réseau interne : les collaborateurs experts dans leurs domaines, les travaux préexistants.
  • Le réseau externe formel : les prestataires, les clients, les fournisseurs, les prospects, les concurrents.
  • Le réseau externe informel : les connaissances de chaque collaborateur, le réseau de contacts des dirigeants de PME et ETI. Les liens informels sont souvent plus forts au sein de ces structures du fait du contexte de grande volatilité dans lequel elles évoluent. L’information issue de ces réseaux est précieuse.

Une fois les besoins et axes stratégiques définis, le dispositif d’intelligence économique peut être lancé. Selon les ressources (économiques et humaines) de l’entreprise, plusieurs options sont envisageables afin d’implanter le dispositif.

Option 1 : formation à la veille et mise à contribution de collaborateurs 

  • Mise en place de coordinateurs de veille au sein de l’entreprise en mettant à contribution chaque salarié, expert dans son domaine, qui mène une veille régulière. 
  • Formation des coordinateurs de veille : les PME et ETI exploitent généralement un nombre assez limité de sources. Former les coordinateurs de veille à l’OSINT via des formations éligibles au CPF (ex : formation Collecte d’information et Open Source Intelligence dispensée par l’Ecole de Guerre Economique) permet d’optimiser les processus de recherche en sources ouvertes et de multiplier les sources et donc la pertinence et la précision de l’information.
  • Mise en place d’une newsletter pour les informations transverses et les communications spécifiques avec les acteurs concernés. 
  • Points collectifs réguliers (une à deux fois par mois afin de redéfinir les axes et objectifs). 

Pour une entreprise qui ne dispose pas encore des moyens suffisants, cette solution est la plus viable pour débuter. Elle permet d’initier une culture d’entreprise qui encourage l’intelligence collective et la communication des informations stratégiques. Elle permet également une montée en compétences et une autonomisation des collaborateurs.

Option 2 : investir dans des logiciels de recherche et de veille automatisée

En plus de la formation, les entreprises qui souhaitent mettre en place un dispositif d’Intelligence économique peuvent par ailleurs doter leurs équipes de logiciels pour faciliter leur travail. 

Exemples de logiciels et des bénéfices à leur utilisation : 

• Ixxo Web mining : dédié aux PME et ETI (automatisation, extraction, clustering...)

• Geotrend (cartographie l’écosystème de l’entreprise).

• Sindup : plateforme de veille collaborative.

Option 3 : faire appel à des cabinets de conseils spécialisés 

Toutes les entreprises ne disposent pas des ressources internes nécessaires ou n’ont pas forcément la volonté d’investir dans les options précédentes. Dans ce cas, il est également possible d’externaliser en partie le travail de collecte, d’analyse et de diffusion de l’information, mais aussi de se faire assister dans l’exploitation des résultats et la prise de décision qui suivra. 

Option 4: la création d’une cellule dédiée à l’intelligence économique et stratégique

Si les moyens financiers de l’entreprise le permettent, ou si les options précédentes ont permis de saisir toute la valeur d’un tel dispositif, la création d’une cellule interne de veille stratégique peut être envisagée. Le recrutement de chargé(e)s de veille stratégique couplé à l’utilisation de logiciels dédiés va permettre à l’entreprise de faire de l’information un actif au service de la performance et de l’innovation, passer un cap décisif dans sa pratique de l’intelligence économique et d’accroître considérablement sa performance. Cette cellule doit être en échange constant avec les collaborateurs, afin de récolter et comprendre quels sont leurs besoins et de leur restituer de l'information qui leur sera utile.

Le recrutement de chargé(e)s de veille stratégique couplé à l’utilisation d'un logiciel dédié va permettre à l’entreprise de faire de l’information un actif au service de la performance et de l’innovation.

Pour conclure, la mise en placeLa d’un dispositif d’intelligence économique au sein des PME et ETI est un véritable levier d’accélération de la performance. Il permet de mobiliser et de mettre en cohérence toutes les informations disponibles dans l’écosystème d’une entreprise afin de favoriser sa résilience et de soutenir sa croissance. Même si la démarche entreprise demeure initialement basique, les résultats peuvent être visibles très rapidement. Le cycle de l’intelligence économique, que toute entreprise peut mettre en œuvre à son niveau et avec ses moyens, est l’élément fondamental dans l’initiation de la démarche : recueillir, analyser, diffuser, protéger, influencer.

Les 7 types de veille en entreprise
Veille stratégique
20/9/2022

L’information représente un enjeu crucial pour une entreprise. Qu’elle soit interne (RH, indicateurs commerciaux…) ou externe (marchés, innovation…), l’information actualisée transmise aux bonnes personnes est un outil stratégique pour le développement de l’entreprise. Lorsque la recherche d’information est récurrente, organisée, voire automatisée, on parle alors de veille stratégique. Découvrez dans cet article quels sont les 7 principaux types de veille que l'on retrouve en entreprise.

Qu’est-ce que la veille ?

De manière générale, la veille est l’action de collecter une information ciblée dans un objectif défini de connaissance, de stratégie ou encore de communication. Au sein d’une entreprise, il s’agit de surveiller un environnement particulier (ses concurrents, son image, une technologie…), de collecter et d’organiser les informations trouvées afin d’en faire une valeur ajoutée pour l’organisation.

Un processus de veille suit un plan bien précis : définition des besoins en information et des objectifs de la collecte, de la périodicité, des destinataires, des sources et des outils, du mode de diffusion. Il représente également un cycle d’étapes et d’action : collecte, tri, analyse, synthèse, diffusion, prise de décision.

Avec l’évolution des nouvelles technologies, la veille en entreprise s’est de plus en plus automatisée. Des outils de recherche d’information simplifient le travail des veilleurs : on parle alors de logiciels de veille. L’intégration et l’analyse des données au sein des CRM par exemple est également de plus en plus répandue.

Lorsque l’on a commencé à organiser la recherche d’information pour en faire un véritable système de veille, on a alors parlé de « veille informationnelle ». Appliquée à l’entreprise, cette veille informationnelle est devenue la « veille stratégique ». Ce sont aujourd’hui deux termes génériques regroupant plusieurs types de veille.

Veille commerciale

La veille commerciale a pour but d’identifier de nouvelles opportunités de business : nouveaux clients ou nouveaux besoins pour des clients existants. L’environnement surveillé est donc bien sûr celui des clients de l’entreprise, mais aussi celui de ses partenaires en général, dont les fournisseurs. Dans le cadre de marchés publics, une surveillance des appels d’offres s’impose !

Les informations collectées vont permettre au décideur ou à la direction commerciale de mieux appréhender ses clients et d’identifier facilement des prospects, donc de mieux connaître son marché. Il est également possible de mettre en place une veille commerciale afin d’avoir une stratégie particulière pour un client ou un segment de clients.

Grâce à la veille, vous pouvez repérer quels sont les produits ou services que les prospects que vous ciblez achètent, de sorte à redéfinir éventuellement votre stratégie commerciale.

Veille concurrentielle

La veille concurrentielle peut être liée à la veille commerciale. Comme son nom l’indique, elle consiste en la surveillance des concurrents de vote entreprise afin de mieux les connaître. L’objectif est de mieux repérer leur positionnement sur le marché et par rapport au vôtre, en ayant une connaissance précise de leurs mouvements et actions. Cela peut être par exemple leurs recrutements, l’évolution de leurs données financières, leurs acquisitions, le lancement d’une marque…

Ce type de veille s’effectue en veille de fond, tout au long de l’année, ou bien lors d’une occasion particulière comme le lancement d’un nouveau produit. La surveillance portera sur toutes les informations communiquées par vos concurrents, mais aussi sur les sources fournissant des informations extérieures à ces entreprises.

Veille sectorielle

Également liée aux deux types de veille précédents, la veille sectorielle s’attache à étudier l’environnement du secteur d’activité dans lequel évolue votre entreprise. Ainsi, vous connaissez mieux votre marché et anticipez ses évolutions. Vous identifiez les opportunités de croissance comme les menaces potentielles.

Cette veille sectorielle porte sur les sources d’actualité nationale ou locale, spécialisée dans votre domaine d’activité. Vous vous informerez également en participant à des associations ou des syndicats professionnels ainsi que des salons thématiques. En vous informant sur les nouvelles tendances, vous orientez au mieux votre stratégie d’entreprise.

Veille financière

La veille financière permet de suivre et d’évaluer l’actualité et la santé financière de l’environnement de l’entreprise. Elle peut concerner ses fournisseurs, ses concurrents et ses partenaires. Elle porte également sur les marchés financiers, les taux d’intérêt et les cours des matières premières liés à l’activité de l’entreprise ainsi que les aides financières accordées par l’État.

L’objectif est de repérer les événements touchant vos concurrents en matière financière (fusions, acquisitions…), d’évaluer votre situation financière par rapport à vos concurrents, de détecter des opportunités comme des menaces potentielles. La veille financière s’effectue en surveillant en particulier les informations officielles ou non sur les entreprises, la presse spécialisée, les cours de bourse et des matières premières.

Veille technologique

La veille technologique est indispensable pour percevoir et anticiper les progrès techniques et les innovations touchant votre secteur d’activité ou votre marché. On parle aussi de veille scientifique et technique.

Elle a pour but de devancer les évolutions technologiques sur votre marché et d’être informé sur l’actualité de vos concurrents en matière d'innovation. Elle vous permet aussi de faire attention à la protection de votre patrimoine scientifique et technique. Un autre aspect est la détection d’opportunités d’innovations ou de partenariats.

Ce type de veille porte sur les publications scientifiques, les travaux de recherche, les dépôts de brevets et de marque concernant votre marché. Sur ce dernier point, elle vous permet de vous assurer que vos droits de propriété intellectuelle sont respectés.

Veille réglementaire et juridique

Vous mettrez en place une veille réglementaire et juridique pour vous tenir informé sur l’actualité et les évolutions en la matière concernant votre marché. L’objectif est de rester à jour sur les nouvelles normes ou nouvelles réglementations de vote secteur, d’anticiper les transformations éventuelles à venir et d’adapter votre entreprise à ces changements.

Elle offre un avantage concurrentiel en anticipant les tendances et les décisions à prendre au sein de l’entreprise. Les sources à surveiller sont les projets de lois, les débats parlementaires mais aussi les propositions et projets de loi débattus au Parlement, les décrets du Gouvernement, ainsi que les propositions des syndicats. Les jurisprudences récentes et procédures en cours sont également des sources d’information importantes.

Veille image / e-réputation

La veille d’image ou e-réputation est l’un des types de veille les plus récemment apparus mais qui est aujourd’hui mis en place dans de nombreuses entreprises. Elle évalue votre image, votre notoriété et votre réputation sur internet.

L’objectif est de connaître rapidement ce que l’on dit de votre marque, de votre entreprise ou de vos produits. Cela vous permet de devancer une éventuelle situation de crise mais aussi d’être le plus proactif possible en étant présent dans les échanges et en établissant une relation avec votre cible. Cette veille vous permet également d’adapter votre stratégie commerciale et marketing et de limiter la viralité négative.

La mise en place d’une veille image nécessite d’identifier les relais d’influence, de surveiller l’actualité vous concernant sur tous les supports, médias, réseaux sociaux et autres forums de discussion.

Ces différents types de veille en entreprise ne sont bien sûr pas exclusifs les uns des autres, mais bien au contraire, très complémentaires.

Qu’est-ce que la veille concurrentielle ?
Veille stratégique
20/9/2022

Toutes les entreprises sont soumises à la concurrence, qu’elle soit directe ou indirecte. Pour y faire face, il est important de garder un œil sur l’ensemble des acteurs du marché, et tout particulièrement sur ses concurrents. Parmi tous les types de veille pratiqués par les entreprises, la veille concurrentielle est la plus répandue. 

Définition de la veille concurrentielle 

La veille concurrentielle consiste à collecter et analyser toutes les informations liées à son environnement concurrentiel. 

L’entreprise l’intègre généralement à sa stratégie marketing ou commerciale afin d’être informé en temps réel des activités et des mouvements réalisés par la concurrence. Pour ne rater aucune informée et ainsi être en capacité de réagir rapidement, la mise en place d’une veille concurrentielle passe par l’utilisation d’outils de veille. Ce type d’outil permet d’être alerté lorsqu’une information sort sur un compétiteur. 

Les activités qui peuvent être surveillées dans le cadre d’une veille concurrentielle sont : 

  • Les activités commerciales et marketing comme la mise sur le marché d’un nouveau produit ou service, des campagnes promotionnelles en cours, l’évolution des processus de distribution, ou encore des contrats passés… 
  • Les actualités plus générales sur l’entreprise comme des changements stratégiques, un rachat par une autre entreprise, des résultats financiers, des conventions de partenariats… 

Ces éléments d’informations représentent une mine d’or pour les services ayant des objectifs commerciaux. Ils permettent de saisir certaines opportunités ou encore d’être en capacité de réagir rapidement à certaines situations. 

Une parfaite connaissance de son environnement concurrentiel est un critère essentiel de compétitivité d’une entreprise.

Aujourd’hui, la veille concurrentielle est une veille numérique

Plus besoin d’éplucher la presse papier pour être informé des activités d’une entreprise concurrente. Internet et son utilisation généralisée par les entreprises, la presse et les consommateurs ont considérablement facilité ce travail de collecte en permettant son automatisation et les alertes en temps réel. 

Aujourd'hui, la veille concurrentielle et la veille numérique sont indissociables. 

De nombreux outils, des plus simples aux plus sophistiqués, permettent de réaliser ce travail. Les collaborateurs peuvent ainsi se concentrer sur l’analyse et les actions qu’il faudra mettre en place. 

Faire face à la concurrence grâce à la veille concurrentielle 

La veille concurrentielle est une activité dont les bénéfices sont faciles à comprendre. Quel que soit leur positionnement sur le marché, les entreprises ont saisi l’importance de maitriser leur environnement concurrentielle afin de construire des offres commerciales adaptées. 

Pour les leaders d’un marché, il s’agira de veiller à conserver leur place et donc de réagir à temps lorsque certains concurrents peuvent la mettre en péril. 

Pour les “outsiders”, les nouveaux entrants comme les start-ups, il s’agira d’identifier les défaillances commerciales des entreprises en place afin de créer une offre qui répondra parfaitement à ces manquements. Il peut s’agir d’une politique de prix très agressive, d’un produit ou d’un service innovant ou encore d’une stratégie en rupture avec ce qui existe déjà.

Les outils de veille concurrentielle, de collecte automatisée et d’alerte ont un rôle à jouer, mais ils ne font pas tout. Il est nécessaire que des personnes ayant des connaissances sur le marché et une bonne capacité d’analyse les étudient afin de transformer la donnée en information, puis en décisions stratégiques. 

Ne jamais négliger la concurrence : c’est tout l’intérêt de la veille concurrentielle.

Découvrez également l'importance de la veille juridique en entreprise.

Comment faire une recherche avancée sur Google ?
Veille stratégique
19/9/2022

Google Search est le moteur de recherche le plus utilisé en France et dans le monde. Son fonctionnement simple et ses résultats pertinents en ont fait un incontournable lorsque l’on souhaite faire une recherche sur Internet ou trouver une réponse rapide à une question. Aujourd'hui, on parle d'ailleurs de Google comme un moteur de réponse. 

Si la grande majorité de la population sait faire une recherche simple sur Google, peu savent utiliser les recherches avancées, principalement utilisées par les professionnels de la recherche d'information et de la veille stratégique.

Pourtant, elles permettent d’accéder bien plus rapidement aux informations recherchées sans avoir à éplucher la masse d’informations existantes sur un sujet. En effet, les premiers résultats Google correspondent rarement à nos objectifs de recherche :

  • rechercher une information publiée à une date très spécifique,
  • rechercher une information sur certains sites uniquement,
  • rechercher des informations avec un haut niveau de fiabilité...

Comment accéder à la recherche avancée sur Google  ? 

Lors de l’une de ces dernières mises à jour, Google a déplacé les fonctionnalités de recherche avancées dans un espace dédié. 

Pour y accéder, rendez-vous sur Google.com, effectuez une recherche, puis cliquez sur l’icône de la roue crantée “Paramètres” puis sur "Recherche avancée".

Accéder à la recherche avancée de Google

Vous serez ensuite redirigé vers une page avec de nombreux champs de recherches, vides pour la plupart. Ils correspondent tous à un critère de filtrage des résultats qui vous aidera à réaliser une recherche pertinente par rapport à ce dont vous avez besoin. 

Faire une recherche avancée grâce aux filtres 

Les filtres de recherche avancée de Google

Lorsque vous vous trouver sur l'interface de recherche avancée, vous avez la possibilité d'utiliser une grande quantité de filtres pour effectuer votre recherche de façon très précise. Pour cela, il vous suffit de compléter les champs suivants :

  • « tous les mots suivants : » : saisissez les mots-clés importants de votre recherche,
  • « ce mot ou cette expression exact(e) : » : ajoutez des guillemets pour rechercher une expression ou un groupe de mots clés exact,
  • « l’un des mots suivants » : ajoutez un ou plusieurs mots clés qui permettront de préciser votre recherche de base - si vous souhaitez ajouter une liste de plusieurs mots clés, séparez-les par l'opérateur OR
  • « aucun des mots suivants : » : listez les mots à exclure de la recherche en mettant le signe « – » devant chacun d’eux ; vous pouvez également exclure des expressions exactes en la plaçant entre guillemets.
  • « nombres compris entre : » : choisissez un intervalle de nombre et préciser son unité de mesure (kilos, euros, USD...) pour effectuer une recherche de prix par exemple.

Les filtres incluent également une recherche par : 

  • langue : choisissez la langue des pages au sein desquelles vous souhaitez effectuer votre recherche ; 
  • pays : choisissez le pays ou la région des sites au sein desquels vous souhaitez effectuer votre recherche ;
  • mise à jour : choisissez la date de mise à jour parmi les options qui vous sont proposées - il n'est pas possible de saisir une date personnalisée
  • site ou nom de domaine : indiquez le ou les noms de domaine dans lequels, vous souhaitez faire votre recherche ou bien le type d'extension de domaine à priviléger (.org, .be...)
  • termes apparaissant : sélectionnez l'endroit de la page dans lequel vous souhaitez trouver votre mot clé ; 
  • SafeSearch : choisissez de masquer ou non les contenus sensibles ou à caractère sexuel ; 
  • type de fichier : choisissez parmi les formats de fichiers qui sont proposés pour préciser votre recherche;
  • droit d’usage : choisir les sites avec des droits d'usage spécifiques ou sans licence.

Chaque filtre contient une petite explication qui vous guidera dans leur utilisation. 

Préciser sa recherche avec des opérateurs booléens

Les opérateurs booléens sont, eux aussi, bien utiles lorsqu’il s’agit de faire une recherche d’information précise sur Google. Ce sont des mots de liaison qui permettent d’inclure, d’exclure ou encore d’additionner des expressions directement dans la barre de recherche. Les plus connus sont : 

  • OR / OU 
  • AND / ET 
  • NOT / SAUF 
  • “ ”

Ils sont un excellent outil pour vous aider à élargir ou au contraire à réduire les résultats sur un sujet. 

Dans sa documentation, Google propose également un certain nombre de techniques de recherche qui peuvent facilement être utilisé pour affiner sa recherche.

  • Ajouter $ devant un nombre permet de faire une recherche de prix,
  • Ajouter # devant un mot pour effectuer une recherche sur les réseaux sociaux, (attention : ne semble pas fonctionner)
  • Ajouter site: devant le nom de domaine du site dans lequel vous souhaitez chercher pour limiter votre recherche à ses seules pages,
  • Et enfin, related: devant une url pour obtenir des propositions de pages liées à celle-ci.

Dernière astuce : dans certains cas, il peut vous êtes utile d'accéder à une version précédente d'une page d'un site. Pour cela, il vous suffit d'ajouter :cache: devant l'adresse du site en question, puis vous accèderez à sa dernière version enregistrée par Google.

Version en cache d'un site sur Google

Les filtres disponibles dans la recherche avancée de Google ainsi que les différents opérateurs booléens utilisables dans la barre de recherche de Google sont des outils indispensables et très pratiques pour celles et ceux qui doivent trouver rapidement des informations qui ne seront pas forcément accessibles en première page. Les autres moteurs de recherche alternatifs à Google proposent en général aussi ce type de fonctionnalités de recherche avancée.

Filtres et opérateurs booléens vous serviront également si vous devez configurer un dispositif de veille stratégique pour votre entreprise.

Qu’est-ce que le knowledge management et à quoi sert-il ?
Knowledge management
19/9/2022

Les connaissances et les savoirs sont des éléments importants d’une personne mais pour une entreprise, ils peuvent être décisifs. Malheureusement, ils sont bien souvent mal exploités. Le knowledge management est une discipline qui vise justement à organiser et à structurer la connaissance et les savoirs des entreprises afin de faciliter leur diffusion parmi les collaborateurs. Découvrez la définition du knowledge management et à quoi il sert en entreprise.

Définition du knowledge management 

Le knowledge management est un terme anglais définissant la gestion de l’information dans une entreprise. En français, on l’appelle « gestion de la connaissance ». Ainsi, il s’agit d'organiser, de partager et d’utiliser les connaissances individuelles à des fins collectives. 

“Faire du knowledge management” suppose de mettre en place des outils spécifiques et une méthodologie qui répondra efficacement aux objectifs et aux besoins des différents acteurs. En effet, tous les services d’une entreprise n’ont pas les mêmes besoins en termes de connaissance. Ce besoin varie également en fonction du secteur d’activité, du domaine d’intervention, du niveau hiérarchique et de l’étendu des responsabilités. 

Les enjeux de la gestion des connaissances 

Les bénéfices liés à la mise en œuvre d’une stratégie de knowledge management sont nombreux et profitent à tous les acteurs de l’entreprise : salariés, managers, direction.

  • Faciliter la prise de décision, à l’échelle individuelle et collective,
  • Booster la productivité, en limitant le temps passé à rechercher une information, 
  • Protéger la connaissance acquise par les acteurs, 
  • Valoriser ses salariés en reconnaissant et en exploitant leurs connaissances,
  • Favoriser l’intelligence collective grâce au partage de l’information. 

Les clients ou encore les prestataires de l’entreprise peuvent par ailleurs en bénéficier. 

Les répercussions liées à une mauvaise gestion de la connaissance en entreprise sont également nombreux mais bien souvent sous-estimées car rarement quantifiées : 

  • chercher une information sans la trouver, 
  • produire des documents qui existent déjà, 
  • utiliser des informations obsolètes… 

Le principal risque est de prendre de mauvaises décisions stratégiques, qui peuvent impacter toute l’entreprise. 

Mettre en place un système de gestion de la connaissance en entreprise 

Aujourd’hui encore, une importante quantité de connaissances reste inexploitée dans beaucoup d’entreprises. Sans système de gestion de la connaissance, certaines informations stratégiques acquises peuvent même se retrouver totalement perdues dans la masse d’informations existantes. 

Des connaissances inaccessibles sont des connaissances inutiles. 

Il est donc essentiel pour une entreprise de tout mettre en œuvre pour identifier les connaissances utiles à chaque employé et de garantir une diffusion et un accès efficace aux moments où ils en ont besoin. 

Le processus de knowledge management repose sur trois volets : 

  • l’identification des connaissances : il faut identifier les connaissances qui existent dans l’entreprise afin de les classifier et de les organiser ; 
  • la diffusion des connaissances : il faut pour cela identifier les besoins de chaque collaborateur et lui fournir un accès restreint aux éléments informationnels dont il a besoin. Tous les collaborateurs n’ont pas nécessairement besoin d’accéder à l’ensemble des connaissances de l’entreprise. Cela peut au contraire être une grande perte de temps. 
  • la valorisation et la conservation des connaissances : identifiées puis diffusées aux bonnes personnes dans l’entreprise, les connaissances doivent également être facilement accessibles et régulièrement mises à jour afin que leur utilisation conserve toute son efficacité opérationnelle.

Comment pratiquer le knowledge management ?  

En fonction de la taille de l’entreprise et de la diversité des acteurs et des activités, la mise en oeuvre d’une stratégie de knowledge management peut vite devenir un grand chantier. Il ne faut pas sous-estimer son importance, ni sa potentielle complexité de mise en œuvre. 

Toute organisation qui souhaite s’engager dans cette voie doit prendre en compte plusieurs facteurs : 

  • Une personne devra être dédiée à ce projet, 
  • Il faudra vraisemblablement investir dans un logiciel de knowledge management, 
  • Une fois la structure mise en place, il faudra la maintenir, 
  • Il faudra communiquer et accompagner les salariés dans cette transition. 

Ainsi, le knowledge management n’a rien de compliqué. Il sert à installer un climat de partage et d’amélioration continue au sein d’une entreprise. Il aide aussi à valoriser les connaissances, et donc les potentiels de chaque salarié. Reste à les identifier et à les exploiter correctement. Le développement commun des connaissances conduit à l’amélioration collective.

Qu’est-ce que la veille juridique ?
Veille stratégique
14/9/2022

Dans un contexte de surcharge informationnelle et de forte concurrence, il est important pour les entreprises d’effectuer une veille juridique. En réalité, de se tenir informé des actualités juridiques peut s’avérer bénéfique.

Qu’est-ce que réellement la veille juridique ? Quels sont ses avantages ? Cet article vous donne toutes les réponses.

Découvrez également quels sont les différents types de veille en entreprise.

La veille concurrentielle, par exemple, est une des veilles les plus essentielles au bon fonctionnement de son entreprise.

Qu’est-ce que la veille juridique ? 

Pour faire simple, la veille juridique est la surveillance de l’évolution des textes de réglementation qui peuvent impacter une entreprise. Le plus souvent, elle concerne plusieurs niveaux (national, régional ou international) et touche de nombreux secteurs. Une approche similaire fait de la veille juridique un instrument permettant à un chef d’entreprise de s’informer sur le plan juridique, réglementaire, législatif et doctrinal. 

Dans la majorité des cas, la veille juridique d'une entreprise est confiée à un prestataire afin de bénéficier de son expérience. Ce choix s’explique par de nombreuses raisons : difficultés d’identifier les bonnes sources d’information, la méconnaissance des outils de recherche, le manque de spécialistes au sein de l’entreprise, etc. 

Quels sont les avantages de la veille juridique ? 

La veille juridique, étant donné qu’elle concerne la consultation et le suivi de l’actualité sur le plan juridique, présente de nombreux avantages pour les entreprises. 

Tout d’abord, elle permet d’avoir une parfaite maîtrise des projets de loi pour anticiper les réglementations. Pour les entreprises, cela représente un gain de temps important. De plus, le fait de consulter l’actualité juridique permet à l’établissement de gagner en légitimité et d’éviter les sanctions

Ensuite, la mise en place d’un système de veille juridique participe au soutien et à l’orientation des décisions internes d’une entreprise. 

Pour finir, il est important de préciser que la veille juridique n’est pas contraignante. Ainsi, elle permet de profiter des changements qui peuvent avoir cours au sein de l’entreprise. 

Comment faire une veille juridique ? 

Pour faire une veille juridique, des outils performants doivent être utilisés afin d’identifier les sources d’information juridiques importantes. Il faut également apprendre la hiérarchie des normes pour estimer leur niveau de contrainte. 

La reconnaissance des sources fiables n’est pas non plus à négliger. Dans ce cadre, il est recommandé de privilégier les sites gouvernementaux. Certains éditeurs spécialisés délivrent aussi des actualités fiables. En cas d’hésitation, il vaut mieux contacter les professionnels du secteur. 

Quels sont les outils adaptés pour effectuer une veille juridique ? 

L’application de la veille repose sur de nombreux outils adaptés. Tout d’abord, la collecte des bonnes informations, pour ne pas gaspiller du temps, doit impliquer l’utilisation d’un outil de veille performant et efficace. 

En outre, vous pouvez, pour obtenir des informations rapidement, vous abonner à des sites et blogs d’actualités juridiques. Google Alertes propose également un système d’alerte qui permet de recevoir des actualités juridiques par e-mail en fonction de certains mots-clés.

Par ailleurs, il existe des agrégateurs de contenu qui regroupent les actualités sur une seule interface pour une meilleure organisation et partagent instantanément les informations. Les réseaux sociaux, pour finir, sont des outils ludiques et particulièrement efficaces pour une actualité très à jour. 

En définitive, la veille juridique est un ensemble d’actions permettant de se tenir au courant dans les domaines législatif, réglementaire et jurisprudentiel. Elle présente de nombreux avantages pour les entreprises et son application repose sur des outils adaptés.

Catégories